Villefranche-de-Panat. "Et gai rossignol et merle moqueur seront tous en fête…" au repas du CCAS
Le CCAS s’était donné les moyens pour bien réussir cette incontournable réception de nos anciens. La faim et les moyens quoi ! C’est une tradition de plus de vingt ans, pour les 70 ans et plus. Les personnes absentes ont un colis. Après avoir présenté ses vœux, le maire invita l’assistance à s’installer et à créer l’ambiance. Des vœux : " dans un climat économique et social plus que morose, sil est une valeur qui doit l’emporter c’est la solidarité". Pas de grandes choses inaccessibles donc qui laissent les gens sur le bord du chemin mais le bonheur de vivre au quotidien. L’essentiel, quoi, et des matins lumineux, pleins, toute une année ! La centaine d’invités, comme en colloque, était disposée autour de tables rondes. Le repas servi par le restaurant le Rat-Ta-Touille fut apprécié. Pour digérer, rien de mieux qu’une valse ou une bourrée, avec l’accordéon Club Réquistanais. Ou encore rien de tel que de fredonner ces mots écrits pour les convives, par votre serviteur : "à ce long repas, quand la table est mise, à rebrousse temps, au temps des cerises, on y laisse entrer, les aînés d’abord, et ce bout d’été, qui leur tient au cœur.". À la fin de la journée, en se quittant, la satisfaction se lisait dans les yeux. Et aussi la paix d’un bel après-midi d’échanges. Se lisait l’oubli de cet hiver bien rigoureux qui attendait à la porte. Mais il fallait partir. Et certains s’avouèrent que si c’était bien avant, ce n’était pas mieux, dans l’autre temps.
Des jours comme aujourd’hui, de mémoire ancienne… on n’avait pas ça, avant !
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