Luc : son logement part en fumée, Magali appelle au soutien

  • Magali et ses deux enfants étaient locataires de ce logement depuis plus de 8 ans. Aujourd’hui, il n’en reste plus rien…
    Magali et ses deux enfants étaient locataires de ce logement depuis plus de 8 ans. Aujourd’hui, il n’en reste plus rien… Mat.R.
Publié le
Mathieu Roualdés

Depuis l’incendie de la maison dont elle était locataire depuis huit ans, le 1er janvier dernier, Magali, maman de deux enfants, recherche désespérément un logement.

Magali n’est pas prête d’oublier la nuit de la Saint-Sylvestre. Ce soir-là, la jeune femme quitte son logement, à Luc, pour fêter le nouvel an chez des amis. En revenant chez elle, au petit matin, une odeur l’interpelle : " Ça sentait le brûlé en dehors de la maison… Mais j’ai d’abord pensé à un problème avec ma voiture. " En ouvrant la porte d’entrée, une épaisse fumée blanche s’échappe de la maison. Elle appelle les pompiers. Avant que ces derniers n’arrivent, son logement part en fumée… Aujourd’hui, l’ampleur du sinistre est considérable. Il ne reste plus rien, si ce n’est les fondations.

En revenant sur place, cette semaine, la jeune femme ne cache pas son émotion : "J’ai tout perdu ce soir-là, je n’avais plus que les habits que je portais… C’est terrible". Cela faisait huit ans qu’elle louait ce logement, avec ses deux enfants (3 et 6 ans) et plusieurs de ses animaux, dont certains ont péri dans l’incendie. "Heureusement qu’on n’a pas fêté le nouvel an à la maison sinon nous ne serions pas là pour vous parler aujourd’hui…", confie Magali, encore touchée par les marques d’affection de ses voisins à la suite du drame.

"J’ai peur de me retrouver à la rue"

Mais aujourd’hui, cet agent hospitalier à Sainte-Marie n’arrive toujours pas à tourner la page. Car, jamais, elle n’imaginait vivre autant de galères à la suite de ce fait divers. Cela fait plusieurs jours qu’elle recherche désespérément un logement. "J’ai peur de me retrouver à la rue", ne cache-t-elle pas. Depuis le 2 janvier, la jeune femme loge dans un appart’hôtel, grâce à son assurance. Mais cette dernière ne prend désormais plus en compte les frais, en raison du plafond du contrat. Après un rendez-vous, en catastrophe, avec la mairie de Luc-la-Primaube, ce mardi, Magali a obtenu un peu de répit.

Et quelques nuits de plus dans son logement.

"Mes enfants veulent rester scolarisés dans le village"

Mais jusqu’à quand la situation va-t-elle durer ? "Le problème, c’est que je ne trouve rien ou alors on refuse mon dossier ! Que dois-je faire ? En sachant que je ne peux pas habiter en appartement et loin de Luc. Mes enfants sont ma priorité et ils veulent rester scolarisés dans le village. Puis, j’ai un chien et cela effraie. Mais je ne l’abandonnerai pas !", explique-t-elle.

Quant au préjudice lié à l’incendie, les assurances ont d’ores et déjà versé un acompte à la jeune femme en attendant les résultats définitifs d’expertises. "On ne sait toujours pas comment l’incendie s’est déclaré… Peut-être du four…", indique-t-elle alors que la responsabilité de la propriétaire du logement a été totalement écartée. En attendant, Magali fait un appel à toutes les bonnes volontés afin de trouver un logement au plus vite. Et enfin tourner la page.

Pour toutes aides concernant un logement, Magali est joignable au 06 21 08 11 78.
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