Un budget départemental dicté par la continuité "sur une route bien tracée"

  • Vendredi dans l’hémicycle départemental.
    Vendredi dans l’hémicycle départemental. J.A.T.
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Centre Presse Aveyron

Statu quo fiscal et capacité à investir ont emporté vendredi le consensus au débat d’orientations budgétaires.

Sans le savoir, les Gilets jaunes se sont invités vendredi matin, sur le fond, dans le débat d’orientations budgétaires réunissant le conseil départemental.

Tour à tour, les élus ont voulu évoquer "les inquiétudes, doutes et sentiment d’abandon" d’une large frange de la population, pour plaider, qui pour "conduire une réflexion sur l’humain" (Jean-Dominique Gonzalez), "contribuer à améliorer le quotidien des Aveyronnais par la traduction financière de mesures volontaristes, dans les compétences qui sont les nôtres" (Sarah Vidal), ou encore faire des départements les "chefs de file des solidarités humaines et territoriales" (Bertrand Cavalerie) par cette proximité dont les Français ont besoin…

Un contexte dominant en regard duquel le Département avance une fiscalité inchangée depuis 2017 : "Le taux de base du foncier bâti n’augmentera pas", assure le président Jean-François Galliard. Lequel relève que la maîtrise des dépenses de fonctionnement reste plafonnée à 1,2 % et ce "sans avoir signé le pacte financier avec l’état", objectif "un peu plus dur à atteindre cette année avec une inflation à 1,8 %".

Mais les "indicateurs sont au vert", martèle Sébastien David et, avec une dette "qui baisse de 200 à 180 M€", le département s’inscrit "dans un cercle vertueux qui n’est pas celui de l’état" (André At).

Plan de lutte contre la pauvreté

La capacité à investir reste intacte (67 M€ en 2018) d’autant que l’Aveyron se voit doté en 2019 de 4,5 M€, grâce à une "péréquation horizontale" instaurée par l’ensemble des départements au profit des territoires ruraux.

"De droite, comme de gauche, on a réussi à s’entendre entre nous", se réjouit Jean-François Galliard qui a décidé d’inscrire le département dans le plan de lutte contre la pauvreté appelé de ses vœux par l’état.

En conclusion, le Département continue à afficher "une bonne gestion" et s’engage à "poursuivre logiquement" sa politique, "la route étant bien tracée".

Une route que ne rechigne pas à emprunter l’opposition : "Pour une fois, nous sommes d’accord avec beaucoup de vos propos", a ainsi noté Bertrand Cavalerie pour les élus socialistes et républicains qui, il est vrai, partagent avec la majorité bien des critiques à l’égard de l’action du gouvernement.

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