Decazeville. Plébiscite de la CGT chez les salariés du public et du privé

La CGT pourrait s’enorgueillir des excellents résultats enregistrés en 2018 mais elle reste vigilante et en ordre de bataille pour les défis qui s’annoncent durant l’année 2019.

Dans la majorité des services publics du Bassin, que ce soit à la mairie, ou bien à la communauté de communes, ou encore à l’Ehpad de Firmi, la CGT garde non seulement sa place de leader mais conforte largement son avance comme à Decazeville communauté où lors du dernier scrutin elle a recueilli 72 voix sur 78. À La Poste, le syndicat détient même le record national de tous les départements de centres de distribution avec 75 %. La CGT sort confortée dans toutes les élections 2018. Elle est aussi largement plébiscitée à l’hôpital de Decazeville. Les résultats sont aussi très bons chez les salariés du privé, notamment dans certaines entreprises phares du Bassin, la SAM et la SNAM. "Nous sommes très contents, ça veut dire l’action de la CGT correspond sans doute aux attentes des salariés ", confie Laurence Cahors, la secrétaire départementale. Sans compter les candidatures qui se multiplient tout comme les créations dans des structures où le syndicat n’était pas présent. "Quelque chose se passe dans les têtes qui corrobore sans doute d’autres événements. Et ce n’est qu’un frémissement, beaucoup de gens se syndiquent. Ils cherchent à s’organiser", analyse Jean-Paul Boyer pour les retraités miniers. "Malgré ce bilan très positif, il reste une marge de progression", ajoute Laurence Cahors. "La CGT n’est pas déconnectée et on va faire en ce qu’on a toujours fait, porter les avancées sociales et œuvrer à la protection de tous les salariés". À l’heure où le Bassin est en train de se stabiliser au niveau de l’emploi, voire de se situer dans une marge de progression avec des projets de création en industrie, la CGT se veut vigilante pour un territoire qui a déjà payé un lourd tribut. "Le plus gros danger c’est de gérer un pays comme une entreprise", estime Laurence Cahors qui annonce donc une participation au grand débat mais "à notre façon. On va le faire, mais pas sur des bases contraintes et sur des lieux de vie".

Le 31 janvier : action des retraités avec un rassemblement à 14 heures, place d’Armes à Rodez. Ils s’apprêtent aussi le même jour à interpeller le député LREM Stéphane Mazars.

Le 5 février : journée d’action nationale de grève générale proposée par la CGT avec des déclinaisons dans tous les territoires

Manifestations