Rodez - Chambly, comme un doux parfum de choc

Deux équipes en haut du tableau, toutes deux dans une très bonne dynamique (cinq victoires et un résultat nul au cours des six dernières journées), de l’enjeu et, par conséquent, les honneurs de la télévision : la rencontre qui va opposer Rodez, sur la dernière marche du podium du championnat, à Chambly, qui occupe la première, ce soir (20 h 30) au stade Paul-Lignon, réunit, à n’en pas douter, tous les ingrédients nécessaires pour qu’elle puisse être qualifiée de choc. Un match excitant pour ceux qui vont le disputer, vers lequel les Ruthénois étaient tournés dès vendredi soir, à l’issue de leur succès obtenu sur le terrain de Marignane-Gignac (1-0), qui a d’ailleurs contribué à bâtir ce contexte.

"Ça fait trois rencontres qu’on fait des choses bien, ce qui nous a donné le droit d’avoir un bon match à jouer, le droit de se bagarrer avec Chambly", a déclaré Laurent Peyrelade, hier, en conférence de presse, tout en prenant soin de dissocier cette opposition des précédentes : "Sans vouloir dévaloriser Sannois (que le Raf avait battu lors de son avant-dernier match en date, à domicile, 1-0, NDLR) ni Marignane, on va jouer contre le premier, ce qui se fait de mieux, de plus solide dans le championnat. C’est une équipe expérimentée, athlétique, mais pas que, puisqu’elle maîtrise également très bien tous les tempos du match. Elle ne prend pas beaucoup de buts, a très peu de points faibles et beaucoup de points forts. C’est l’archétype de la super équipe de National et elle sera dans les trois (qui monteront en Ligue 2) à la fin. Il n’y a que très peu d’endroits pour attaquer la forteresse".

Révélateur

Dans un match qui devrait, selon le tacticien, "se rapprocher" de celui disputé face à Laval, le 20 décembre (succès 2-1 à domicile), mais ne pas être "très ouvert", ses joueurs devront se montrer "efficaces, généreux et très performants sur coups de pied arrêtés" pour mettre à mal les Camblysiens, qui leur serviront de révélateur.

"On est un peu plus proches des premiers que l’an dernier et surtout, on a plus de marge et de qualité aujourd’hui, a-t-il souligné. Maintenant, est-ce qu’on fait jeu égal avec eux ou est-ce qu’on leur est supérieurs ? On verra, mais si on est là, ce n’est pas par hasard mais par le travail, la sueur, le talent et les principes. Ce qui est important est que l’on se serve de notre expérience, des erreurs du passé pour ne pas les reproduire."