Bozouls : la zoothérapie s’invite aux "Caselles"

  • Les résidents ont pris du plaisir  à cette séance.
    Les résidents ont pris du plaisir à cette séance. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

La zoothérapie ou médiation par l’animal est une thérapie qui utilise la proximité d’un animal domestique ou de compagnie auprès d’un humain.

Cette médiation favorise les liens naturels et bienfaisants entre les humains et les animaux à des fins préventives, thérapeutiques ou récréatives.

L’animal n’est pas un thérapeute, l’animal est un médiateur, un facilitateur, il contribue au mieux-être des personnes. Les animaux médiateurs, impliqués, dans les séances rencontrent des normes préétablies de santé, de comportement et d’éducation.

L’exercice de la médiation en milieu institutionnel demande l’observation de règles élémentaires de prudence, d’éthique et de sécurité. La zoothérapie : faire de l’animal une source de mieux vivre, de reconstruction du lien social, d’apprentissage, de bien-être. Plus de 9 personnes sur 10 sont persuadées des bienfaits des animaux de compagnies sur les personnes. Il s’agit ici de visites effectuées par une professionnelle Caroline Escaffre accompagnée de ses chiens : Naïs, un spitz allemand (reconnaissable à sa fourrure abondante) et Happy un golden retriever.

L’objectif est de divertir un groupe et de passer un bon moment en compagnie de l’animal.

Cet après-midi Caroline a engagé différentes animations auxquelles les résidents (es) ont parfaitement participé. D’ailleurs certain (es) qui parfois boudent certaines animations ont adhérés au jeu de Happy ou de Naïs.

La trentaine de résidents présente à cette séance de découverte (une première aux Caselles) a pris du plaisir qui se manifestait par des sourires sur les visages, voire des rires, etc.

Cette intervention a permis à certains résidents ayant des troubles cognitifs de s’ouvrir, de communiquer ; pendant que des résidents interréagissaient avec les chiens (jeu de balles, parcours, soin) les autres s’occupaient des deux lapins Mario et Saturne, doux et câlins. De quoi méditer sur la réflexion de Boris Mayer Levinson : "L’animal ne se nourrit pas d’attente idéalisée envers les humains, il les accepte pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils devraient être".

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