La brutale disparition d’André Bousquet, le fondateur de Meljac
Un coup de massue ! ». C’est ainsi que les salariés de Meljac ont reçu la nouvelle de la disparition de leur patron. « Nous étions tous très attachés à lui. Nous formions une grande famille », ont-ils poursuivi. André Bousquet s’est éteint dans la nuit de lundi à mardi, pendant son sommeil, à son domicile parisien. Un décès brutal pour cet Aveyronnais, âgé de 67 ans, marié à Florence, responsable de la communication de l’entreprise, et père de deux adolescentes, qui, selon ses proches, était « un peu enrhumé, mais rien d’alarmant ». à Meljac, dans sa commune natale, près de Naucelle, ses amis d’enfance parlent de « catastrophe ». « Nous sommes sous le choc ! », se contentent-ils de lâcher, des trémolos dans la voix et les yeux humides. Les obsèques devraient être célébrées mardi 19 février à Paris.
Originaire donc de cette petite commune du Ségala, fils de commerçants, André Bousquet a quitté sa région pour créer sa société d’installations électriques à Paris. Se rendant vite compte qu’il manquait une touche finale aux appareillages sur les chantiers, il a pensé aux interrupteurs de luxe dès 1983, mais ils n’ont vu le jour qu’en 1995.
Aujourd’hui, Meljac, ce sont 70 salariés, 2 ateliers de production en Ile de France et autant de showrooms (Paris et Lyon), 1 filiale aux états-Unis, 60 pays servis. Et beaucoup de larmes qui vont être versées par tous ses amis !
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