Villefranche-de-Rouergue. L’inspiration "Jacouti"

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    L’inspiration "Jacouti"
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GDM

Les hasards des lectures matinales, désormais plus sur écran plat que sur fond de papier imprimé, rafraîchissent parfois avec bonheur la mémoire. Dans un des articles survolés en cette fin de semaine, il était question de la célébrissime "Catinou" campée au lendemain du Second Conflit mondial par Dominique pour les auditeurs de "Radio Toulouse"

Le tout supervisé par Charles Mouly, fils d’Henri, félibre de Compolibat, et qui avant de tremper sa plume pour "La Dépêche" mouillait la chemise sur les ondes toulousaines.

Après quelques aléas de lancement – logique pour ce qui n’était alors que des balbutiements radiophoniques – le chroniqueur décida de coucher sur le papier les évolutions des habitants de "Minjocebes".

Mais un petit quelque chose manquait à Mouly. Ce petit plus qui ferait la différence. Comme le Bérurier de San Antonio avait sa Berthe, il lui fallait trouver le pendant de la Catinou. Et c’est lors d’échanges avec son ami Robert Fabre, alors déjà maire de Villefanche, que l’édile lâcha à son copain de lycée le nom du "Jacouti". Celui qui deviendrait quelques décennies plus tard le troisième homme du programme commun de la gauche – aux côtés de Mitterrand et Marchais – évoquait pour son compagnon le côté singulier du "pelharot" de la bastide.

Sacré "personnage" mastodonte, duquel le Jacouti de Mouly n’épouserait pas les formes. Freluquet, contrastant avec la masse imposante de la Catinou, il se rapprochait plus des dessins de Dubout où l’homme marchait dans l’ombre de la femme…

Un petit coup de projecteur dans la vie du faubourg du Saint-Jean (photo de l’ancienne maison de Jacouti, rue des Pénitents-Bleus), quartier singulier de la vieille ville des années 1960.

Et aussi l’occasion d’avoir une pensée pour Mireille Pelras, sœur de Charles Mouly, qui porta haut les couleurs de l’occitan qu’elle enseigna à la "Sup" des années durant, disparue la semaine dernière.

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