Villefranche-de-Rouergue. Le Collectif alimentaire, acteur essentiel de la lutte contre la précarité

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  • Le bureau du Collectif alimentaire villefranchois. De gauche à droite : Gérard Delmur, président, Guy Delzescaux, vice-président, Georges Mazenc, secrétaire, Jean Lasserre, trésorier.
    Le bureau du Collectif alimentaire villefranchois. De gauche à droite : Gérard Delmur, président, Guy Delzescaux, vice-président, Georges Mazenc, secrétaire, Jean Lasserre, trésorier.
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"La précarité ne diminue pas." Le constat est énoncé par les responsables du Collectif alimentaire villefranchois.

L’an dernier, ce ne sont pas moins de 100 tonnes de produits alimentaires, soit l’équivalent de 200 000 repas, qui ont été distribués. Les bénéficiaires ont été au nombre de 1 339 (422 foyers) avec beaucoup de jeunes et de femmes seules. La grande majorité est de Villefranche, mais des habitants de dix-neuf autres communes se sont présentés aux distributions. Celles-ci ont lieu le dernier mercredi (de 14 h 30 à 16 heures) et le dernier vendredi (de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 16 heures) du mois, au local de l’avenue Vézian-Valette. S’ajoute, tous les vendredis après-midi, une distribution de produits que des bénévoles du Collectif (ils sont en tout une quinzaine) vont chercher le matin même à Rodez. " C’est le produit de la collecte qu’effectue la Banque alimentaire Aveyron-Lozère dans les grandes surfaces de Rodez, ceci dans le cadre du plan de lutte contre le gaspillage alimentaire", explique le président du Collectif, Gérard Delmur. Sur Villefranche, cette collecte est réalisée par d’autres structures caritatives : Tables ouvertes et le Secours populaire.

Le Collectif alimentaire organise, lui, chaque fin de mois de novembre, une collecte de produits qui se conservent dans les magasins villefranchois. Alors, cent cinquante Gilets oranges se mobilisent, du jeudi au samedi, aux portes des grandes surfaces de la ville. L’an dernier, a été ainsi récolté un peu plus de 12 tonnes de marchandises. De quoi apporter un secours bienvenu aux plus démunis. La précarité ne diminue pas.

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