Nouvelles réactions à la mort de Karl Lagerfeld: "le monde perd un géant", pour Anna Wintour

(AFP) - L'influente rédactrice en chef de Vogue Anna Wintour a salué mardi, avec d'autres personnalités du monde de la mode et de la culture, la mémoire de Karl Lagerfeld.

Anna Wintour, rédactrice en chef du magazine Vogue

"Aujourd'hui le monde perd un géant. Karl était beaucoup plus que notre plus grand styliste et le plus prolifique - son génie créatif était stupéfiant."

Linda Evangelista, mannequin, sur Instagram

"Karl, le grand amour de ma vie."

Anja Rubik, mannequin polonais (sur la chaîne privée polonaise TVN24)

"J'avais toujours l'impression qu'auprès de lui je me transformais en éponge pour absorber, pour apprendre le maximum de choses, le maximum de connaissances. (...) Quand on parlait d'un livre avec lui, il disait +je l'ai+ et il savait exactement où il se trouve, alors qu'il y en avait des masses."

Kaia Gerber, mannequin, fille de Cindy Crawford, sur Twitter

"Tu m'as appris des choses pour lesquelles je suis éternellement reconnaissante. Le monde est plus beau grâce à toi. Tu es incomparable."

Marc Jacobs, créateur de mode, sur Twitter

"Je me réveille dans un monde sans Karl. Tellement triste. Et bizarre. Il a été une grande inspiration pour moi et indéniablement un talent unique et extraordinaire."

Tommy Hilfiger, styliste, sur Twitter

"Karl Lagerfeld a continuellement repoussé les limites avec sa vision inégalée."

La maison de couture Fendi (qu'il a dirigée pendant cinq décennies, communiqué)

"Karl Lagerfeld était un véritable visionnaire dans tout ce qu'il imaginait (...) Il a osé repousser les limites, un génie des temps modernes avec un sens de l'esthétique intrépide qui a influencé toute une génération de créateurs."

Franck Riester, ministre français de la Culture, communiqué

"Karl Lagerfeld était un homme de style, un homme de lettres, un des plus grands ambassadeurs de l'élégance à la française (...) Le personnage qu'il s'était construit, le mystère dont il se drapait, les verres teintés derrière lesquels il se cachait avaient fait de lui un mythe ; une part de notre culture populaire, une part de notre pays."