Rodez. Un nouveau bureau au CIDFF et toujours des projets

Les forces vives du CIDFF étaient rassemblées jeudi à la Maison des associations afin, outre d’établir le bilan d’activité de 2018 et mettre en place le nouveau bureau, de présenter son plan d’action dans la perspective, le 8 mars, de la Journée internationale des droits des femmes.

Concernant l’activité en 2018, elle a été proche de celle enregistrée l’année précédente.

Le CIDFF a informé 1 552 personnes, comptabilisé 249 passages de femmes victimes de violences, a proposé 246 entretiens de soutien psychologique et 11 groupes de parole.

Plus de 3 100 personnes ont été informées ou sensibilisées aux violences sexistes, à l’égalité, la parentalité ou aux discriminations.

L’information juridique (autour notamment du droit de la famille) a concerné en 2018 977 personnes.

Du côté de la nature des cas de violences, le CIDFF a comptabilisé en 2018 243 violences verbales ou psychologiques, 105 violences physiques, 64 cas de violences sexuelles (le chiffre était de 31 en 2017), 33 situations de violences administratives et 19 cas de violences économiques.

Au sujet des suites données à ces différents accompagnements, 140 dépôts de plainte ou main courante ont eu lieu ainsi que huit incarcérations. "Nous invitons les victimes, souvent sous emprise, à pousser la porte du CIDFF pour lutter au mieux contre ces situations", rappelle la directrice Aurélie Brégier.

Mobilisés pour le 8 mars

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’équipe du CIDFF proposera deux événements. L’inauguration officielle, dans ses locaux ruthénois, d’un espace numérique dédié à la formation professionnelle des femmes (avec sensibilisations à l’informatique et accès au droit) ainsi, à l’espace animation de Luc samedi 9 mars, qu’un stage d’autodéfense, qi gong et relaxation sous la houlette de Jean-Pierre Kolimaga, professeur d’arts martiaux (réservations au 07 60 50 18 09).