Rodez. Florian David au plus que parfait

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  • Florian David : « Ce ballon (du match, NDLR) je vais le garder, les mecs me l’ont signé, et ça ressemble à un trophée pour moi. » Florian David : « Ce ballon (du match, NDLR) je vais le garder, les mecs me l’ont signé, et ça ressemble à un trophée pour moi. »
    Florian David : « Ce ballon (du match, NDLR) je vais le garder, les mecs me l’ont signé, et ça ressemble à un trophée pour moi. » Jean-Louis Bories
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Aurélien Parayre

Auteur d’un triplé et grand artisan du succès des siens 4-1 vendredi soir au stade Paul-Lignon devant Dunkerque, l’attaquant prêté par Grenoble est sur un nuage. À 26 ans, il en est à huit buts en National et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Un sourire malicieux et communicatif, un phrasé tout en contrôle, un touché de balle chatoyant, des dribbles chaloupés, une sacrée vitesse d’exécution ou encore une puissance de frappe phénoménale. Non, on ne parle pas ici du champion du monde parisien, Kylian Mbappé. Mais bel et bien de Florian David, l’attaquant ruthénois qui a fait étalage vendredi soir de tout son talent en inscrivant trois buts devant ses supporters, mais en posant surtout sa main sur une rencontre remportée 4-1 face à Dunkerque lors de laquelle on n’aura vu que lui ou presque.

"On se devait de réagir par rapport au match à Avranches (perdu 2-1 à 10 contre 11 une semaine plutôt et après avoir tout de même été invincibles les sept matches précédents, NDLR), a-t-il réagi vendredi, à chaud et encore en tenue d’artiste depuis la tribune de presse de Paul-Lignon. C’est chose faite. On a même fait une très bonne prestation, on a respecté les consignes à la lettre et on prend les trois points."

"Les efforts, on ne les sent pas"

Oui, ses coéquipiers, bien que déplorant des absents de marque, ont joué une emballante partition, quoiqu’à bémoliser tout de même au regard du niveau d’un adversaire certes dur sur l’homme mais pas inspiré dans le jeu. Mais lui a été à coup sûr le chef d’orchestre. Passant en revue toute la palette de l’attaquant. Un plat du pied gauche sans contrôle et tout en effet pour ouvrir la marque, le sang froid du buteur sur le penalty puissant du 2-1 et la grande classe du frappeur pour parachever la victoire quand à 25 bons mètres, il tirait, dans sa course, un boulet de canon. Sans compter ses innombrables courses, vers l’avant comme l’arrière. Et ses quelques passes de très bon goût comme celle pour son compère de l’attaque Ugo Bonnet qui aurait dû être décisive en plein cœur de deuxième période. "Le binôme fonctionne bien, a relevé, avec l’habituelle mesure voire froideur qui caractérise ses réactions d’après victoire, le coach Laurent Peyrelade. Florian marque des buts, mais il ne faut pas oublier qu’Ugo fait de la place ! Tant mieux qu’on ait des attaquants qui marquent des buts. Ça veut dire qu’ils sont bien, que l’équipe les sert comme il faut, qu’elle se déplace comme il le faut. " Un recentrage collectif partagé par le premier intéressé.

"C’est vrai qu’en ce moment je me sens bien. J’ai la chance d’être épaulé par de très bons attaquants, que ce soit Khaled Ayari ou Ugo Bonnet. Et aussi les milieux qui poussent derrière. Ce qui fait que les efforts, on ne les sent pas. Vraiment, si moi je fais une moins bonne course, c’est quelqu’un d’autre qui prend le relais. C’est cela qui fait que la dynamique est très bonne en ce moment. "

Plus d’un but tous les deux matches et… sept suspensions

Prêté cet été sans option d’achat par Grenoble, le finaliste de la dernière Coupe de France avec Les Herbiers (déjà prêté par le club de L2) soigne aussi ses statistiques personnelles. Avec désormais huit buts inscrits en National (deux de plus en Coupe de France cet automne), il est le meilleur buteur du club. Lui qui a pourtant disputé "seulement" 15 (dont neuf en tant que titulaire) des 22 matches joués par le Raf, la faute à sept suspensions, dont cinq suite à un carton rouge "stupide" (dixit son coach) reçu à Chambly fin août. Depuis, le joueur, comme l’homme, semble sur la bonne voie. "Je suis bien dans ma tête, corrobore celui qui présente un ratio de 0,53 but par match. C’est aussi dû au travail réalisé à l’entraînement. Je respecte énormément les consignes du coach. Il a des stratégies avant chaque match. Et en général, si je les suis à la lettre, je suis récompensé et c’est ce qu’il s’est passé ce soir (vendredi)." Le technicien transmet donc sa science du but, lui l’ancien avant-centre. David de poursuivre : "Il me laisse aussi beaucoup de liberté, prendre mes responsabilités, tenter des frappes peu importe où je me trouve sur le terrain. Il sait qu’en National, l’opportunisme peut primer. Et quand je suis en confiance, ça donne ça. "

"Il faut qu’il en marque d’autres, poursuit Peyrelade. Car s’il s’arrête là, ça ne sert à rien. Il faut que ça lui donne envie de travailler, de courir, d’être au service de l’équipe. La semaine dernière (à Avranches), c’était lui qui donnait le ballon, cette fois, c’est lui qui était à la finition. Tant mieux, c’est super. "

Et ça tombe bien puisque celui qui avait déjà marqué un doublé cette saison (à Tours, 2-0, en octobre) ne compte pas en rester là. "Je m’étais fixé la barre des dix buts. J’arrive à huit, il reste 12 matches. Je veux dépasser cette barre."

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