Après Haute, on reste Joyeux sur l’Aubrac !

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  • Thibault Dijols avec Haute et son veau né prénommé Parisien né en décembre dernier, tout aussi photogénique !
    Thibault Dijols avec Haute et son veau né prénommé Parisien né en décembre dernier, tout aussi photogénique ! OC
Publié le
Paulo Dos Santos

Haute, égérie du dernier Salon, se porte à merveille après donné naissance à… Parisien pour le clin d’œil. Quant à Thibault Dijols, il remonte à la capitale avec le taureau dénommé "Joyeux". À l’instar de la race et de la famille !  

Thibault Dijols l’admet. "Après le Salon, l’an dernier, cela a fait un vide. La pression est retombée le dimanche soir. Je me suis assis, j’ai relâché."

Un an après, la vie à la campagne sans caméras ni micros a repris son cours. Haute est bien là pour couper court au suspense. Bel(le) et bien là même ! Thibault a dû faire du rodéo et appeler son père Didier en renfort pour prendre la photo. La star est ainsi, elle a son caractère (lire par ailleurs).

Un book de Haute cette année au Salon !

Ce caractère bien trempé qui lui a permis de donner naissance le 27 décembre dernier à "Parisien", clin d’œil au Salon oblige, quasiment jour pour jour (28 décembre 2017) après son précédent bébé prénommé Nature. " Elle n’a pas été perturbée par l’événement mais on a décidé de ne pas la remonter cette année pour montrer qu’il y a autre chose même si on s’attend à beaucoup de questions. Nous avons d’ailleurs préparé un book avec des photos de Haute pour les distribuer", révèle Thibault, présent à nouveau à Paris cette année grâce à la sélection de son taureau "Joyeux". "C’est une satisfaction d’avoir un animal en compétition. C’est un engagement vis-à-vis de l’exploitation avec toujours l’objectif de faire connaître la race aubrac."

Année intense et magnifique

Financièrement, l’égérie n’a pas amené une plus-value mais en termes de notoriété et… d’amour partagé avec le public, ce fut un raz-de-marée. "Ce fut une année intense et magnifique. Le ressenti est extraordinaire. C’est beaucoup de travail et de sollicitations avec tous les jours un reportage ou un appel téléphonique dès qu’il y a eu la présentation presse mi-janvier. Les gens vous reconnaissent maintenant comme lorsque nous sommes allés faire les cadeaux de fin d’année. C’est marrant, les gens ont suivi l’aventure et s’attachent à l’animal. Il y a un gros effet des médias sur les gens."

Admiratrice inconnue

Une belle aventure qui nourrit encore de souvenirs toute la famille comme ces couples venant prendre des nouvelles dans le café de Didier Dijols, papa de Thibault, à Laguiole. Sans parler des courriers de remerciements et de félicitations, à l’image d’une certaine Chantal D., domiciliée en Bretagne signant clichés et déclaration à l’attention de Haute par "une admiratrice inconnue".

La transhumance 2018 sur l’Aubrac fut tout aussi épique. "Ce fut une grande fête pour les amis, proches et la famille. Tout le monde s’en rappelle." Et s’en rappellera encore longtemps.

D’autant que Haute a terminé l’année en beauté en décrochant le 4e prix de famille lors du National de la race aubrac fin septembre à Laissac en posant avec ses trois filles (Mascotte, Nature et Olympe). Tout un symbole. De son bon sens paysan et tout simplement de sa vie au contact de la nature, il sourit aux rencontres parisiennes. "Certains ne comprenaient pas que le portable ne passe pas. D’autres étaient bien contents qu’enfin il ne passe pas !" Lui est bien conscient de la chance de vivre loin du perpétuel chaos frénétique. En phase avec le réel et le vivant. Mais cela ne l’empêche pas, et ce jusqu’à jeudi prochain, de goûter à nouveau à l’euphorie médiatique pour accompagner "Joyeux" en compétition au Salon. Joyeux et heureux en somme.

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