La semaine "Ligue des champions" des Ruthénois

Les Ruthénois vivent donc une semaine chargée, à la manière des clubs de Ligue 1 évoluant en Coupe d’Europe. Une première cette saison qui ne fait pour autant pas vraiment déroger le groupe de ses habitudes. Pas question par exemple de trouver un camp de base externe entre les deux rencontres à Drancy et au Mans.

L’avion puis le bus

« J’ai horreur de ça, coupe avec vigueur le coach Peyrelade. Tu n’es pas chez toi, tu ne dors pas chez toi, donc tu récupères moins bien. Sans compter que tu ne vois pas tout le monde (ses joueurs). Alors qu’en revenant chez toi, tout le monde est sur la même ligne de conduite. » Et finalement, la logistique n’est pas si compliquée que cela. Puisque mercredi matin, les Ruthénois prendront le premier avion (à 6 h 45) pour Paris et rentreront avec la rotation matinale du jour (départ à 8 h 35) depuis la capitale. Et ils ne repartiront que le vendredi de Rodez pour Le Mans, en bus cette fois ! « ça me va. De toute façon, on n’a pas l’argent pour prendre l’avion, explique l’entraîneur. Et puis ce n’est pas comme si on était à cinq ou six matches de la fin, en pleine bagarre. Là, la question ne se pose même pas. Il restera dix matches derrière ! »

Fraîcheur mais pas de calcul…

Pour autant, « la fraîcheur, physique comme mentale » de ses troupes sera une donnée capitale pour traverser cette semaine sans encombre. Pourtant, “LP” dit ne « penser qu’au match qui arrive » sans calcul ou hiérarchie dans les résultats à établir. Sans privilégier tel ou tel match. Sauf qu’il dit aussi que « tous les joueurs ne joueront pas les trois matches ». « Car, même si c’est plus facile quand tu gagnes, ils récupèrent tous différemment : un Ugo Bonnet revient plus vite qu’un Florian David par exemple », détaille le technicien. Ce qui laisse à penser que Bonnet pourrait être aligné en compagnie d’Ayari sur le front de l’attaque demain soir. Gardant l’atout maître Florian David pour le choc de samedi.

Enfin, même si jouer trois matches en une semaine reste inédit depuis août, ce scénario s’était déjà présenté l’an passé. Un cas de figure « mal négocié » de l’aveu même de Laurent Payrelade. « On a décidé de faire autre chose cette fois, en termes de récup’ notamment. » En précisant : « On va utiliser les mecs frais. Tu as un groupe concerné, tu vas t’appuyer dessus. Les 16 ou 17 (convoqués) vont beaucoup bouger. »