Agnès Pannier-Runacher en visite à l'usine Bosch à Onet : "Il faut chercher 150 emplois de plus"

  • La secrétaire d'Etat a visité l'usine sous la conduite d'Olivier Pasquesoone et Heiko Carrie.
    La secrétaire d'Etat a visité l'usine sous la conduite d'Olivier Pasquesoone et Heiko Carrie. J.B.
  • Après Bosch, la secrétaire d'Etat a visité les ateliers de Sofop.
    Après Bosch, la secrétaire d'Etat a visité les ateliers de Sofop. J.B.
  • A Olemps, Agnès Pannier-Duracher a pris quelques minutes pour converser avec des Gilets jaunes.
    A Olemps, Agnès Pannier-Duracher a pris quelques minutes pour converser avec des Gilets jaunes. J.B.
Publié le , mis à jour
JOËL BORN

La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances a participé à un tour de table ce mardi  avec les élus, les représentants syndicaux et les dirigeants de l'entreprise.

Au pas de course. Arrivée avec trois-quart d'heure de retard sur l'horaire officiel, la secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'Economie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher a visité, ce mardi matin, les ateliers de l'usine Bosch au pas de course, sous la conduite du directeur du site Olivier Pasquesoone et du président de Bosch France, Heiko Carrié. La représentante du gouvernement a ensuite participé à une table ronde avec les élus de l'agglomération, les représentants des organisations syndicales et les dirigeants de l'entreprise.

A l'issue de cette entrevue, la secrétaire d'Etat a redit l'attachement du gouvernement au dossier de cette "usine modèle pour l'ensemble du territoire." L'occasion, bien évidemment, d'évoquer l'effondrement du marché du diesel, avec une chute de 36% des ventes de véhicules diesel. Pour Agnès Pannier-Runacher, il importe "d'accompagner la transition du diesel, qui prendra du temps, en faisant preuve de neutralité technologique". "L'Etat doit fixer des mesures exigentes en matière de pollution, mais il faut laisser les industriels s'adapter", a-t-elle insisté, en appelant à la plus grande transparence des constructeurs et des équipementiers.

Abordant la nécessaire diversification industrielle du site aveyronnais, Agnès Pannier-Runacher n'a pas manqué de souligner qu'il "faut chercher 150 emplois de plus". "On n'installe pas une activité du jour au lendemain", a-t-elle précisé. Rappelons  qu'à ce jour, les différentes pistes de diversification annoncées par la direction représentent un potentiel de l'ordre de 150 emplois, à comparer aux 300 emplois actuellement menacés.

Pour le président de Bosch France, Heiko Carrié, "la ministre a bien pris en compte les menaces qui pèsent sur le diesel et sur le site de Rodez. Il faut travailler sur toutes les options possibles dans les domaines de la micro-mécanique et de la haute pression." Interrogé sur la rencontre du 15 mars à Stuttgart avec la direction centrale de Bosch, le patron de Bosch France-Bénélux a précisé : "Là aussi, c'est la transparence qui compte. Ce qu'on peut faire pour Rodez et ce qu'on ne peut pas faire. Tout dépend du marché, comment il va se développer. Le marché se stabilise en Allemagne, mais ce n'est pas encore le cas en France. A Rodez, on essaie d'équilibrer les forces. Il faut trouver comment gérer de façon habile cette chute." 

  

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