La belle affaire de Rodez

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Aurélien Tertereau a donné au Raf le but de la victoire. William Morice

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Publié le 27/02/2019 à 08:01

Centre Presse Aveyron

Les Ruthénois ont su remporter hier à Drancy une rencontre où ils se sont créé peu d’occasions.

L’heure de la mise à jour du calendrier avait enfin sonné hier au soir pour les Aveyronnais. Reporté à 2 reprises, ce match piège par excellence pouvait surtout rapporter gros aux Visiteurs du soir.
Face au dernier de la classe qui semblait avoir retrouvé la recette de l’efficacité offensive depuis le début de l’année civile, les Ruthénois auront patienter longtemps avant de décrocher le gros lot.
Le maigre public n’eut guère l’opportunité de s’enflammer lors des 30 minutes initiales au cours desquelles il ne passa pas grand-chose de significatif.
Les défenses bien organisées ayant le plus souvent pris le pas sur les attaques manquant de justesse technique dans le dernier geste, de part et d’autre. Un peu plus tard, bien lancé dans l’axe, Bando ne cadrait pas pour les Locaux (35e). La réponse ruthénoise intervint deux minutes plus tard, sous la forme d’un centre de la droite de Mellot, sur lequel la reprise de la tête de Bardy passa juste au-dessus de la transversale (37e). Avant la pause, le corner de la droite de Camara traversa dangereusement la surface visiteuse, sans trouver preneur (39e).
Les Franciliens à la lutte pour leur maintien haussèrent légèrement le ton à la reprise. Bien parti dans sa chevauchée d’une cinquantaine de mètres sur la droite, Kone la ponctua par un tir au-dessus (53e). La frappe de Diop ne trouva que les gants de Desmas (62e). Les banlieusards essayaient bien mais, la précision continuait à leur faire défaut. Le tir (ou le centre ?) de Camara passa au-dessus de la transversale (68e). Le coup franc des 20 mètres à gauche de Dahchour connaissait le même sort (71e).

Coaching gagnant

Rodez qui avait sagement attendu son heure allait tirer les marrons du feu. Un peu plus de cinq minutes après son entrée sur la pelouse, Tertereau fut décisif. Sur un centre de la droite de Mellot, à la lutte dans l’axe avec Ekani, l’autre entrant David parvenait à remiser à l’entrée de la surface pour Tertereau dont la reprise fila se loger dans le droit, hors de portée de Desprez (0-1, 79e).
Drancy tenta bien de revenir dans les dernières minutes mais, se montra toujours aussi imprécis. La tête de Camara sur un centre de Dahchour fut captée par Desmas (84e). Le centre de ce même Dahchour ne causa pas plus de problème au portier ruthénois pour s’en saisir (90e+2).
Minimalistes au niveau des occasions créées, les Aveyronnais auront su capitaliser sur ce qui fut quasiment leur seule grosse opportunité de la partie. Ils ont vaincu le signe indien des matches en retard.
Au milieu d’une semaine à trois rendez-vous, ils se rendront samedi dans la Sarthe nantis de cinqs d’avance sur Le Mans et 11 sur le quatrième Laval. Un joker bienvenu…

Ils ont dit

Laurent Peyrelade (coach de Rodez) : On fait un match courageux. Je suis satisfait de l’abnégation des joueurs, de l’efficacité offensive. On n’a pas eu beaucoup d’occasions mais c’était prévu à l’avance. C’est magnifique de gagner ce match en retard. Maintenant, il faut passer à la suite, bien récupérer pour aller faire un gros match au Mans samedi. L’essentiel dans ces matchs-là, c’est de prendre des points. Ça peut être qu’un, aujourd’hui fantastique c’est trois. Mais l’idée, c’est de ramener quelque chose. C’est dur de jouer ici, le terrain est compliqué. En face, on a une équipe très athlétique qui joue sa peau. Ce sont des rencontres complexes à préparer. C’est pour cela que je tire un coup de chapeau à tout mon groupe ce soir. Il y a des joueurs qui n’ont pas jouer vendredi et qui ont fait le travail ce soir. Malgré ces changements, on a gardé notre énergie, notre grinta. J’apprécie énormément cela.
Malik Hebbar (entraîneur de Drancy) : Il y a de la frustration. Même si on fait une entame de match fragile, quand on s’installe dans le match, on est plus costaud. On a plusieurs situations dans les 20 derniers mètres qu’on exploite mal en manquant le dernier geste. Et derrière, on se fait prendre sur un mauvais renvoi défensif. Si on avait été dominés, un peu balayés dans le terrain, j’aurais pu accepter la défaite un peu plus facilement. Là, le revers est amer.