Rodez. Pauline Sabin-Teyssèdre fait rimer 2019 avec ambition

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  • Bien qu’il rime avec travail sur le vélo, le stage sur la Costa Brava a aussi un petit goût de vacances pour Pauline Sabin-Teyssèdre, Mathias, son mari, et leurs deux enfants, Thelma et Victor. Bien qu’il rime avec travail sur le vélo, le stage sur la Costa Brava a aussi un petit goût de vacances pour Pauline Sabin-Teyssèdre, Mathias, son mari, et leurs deux enfants, Thelma et Victor.
    Bien qu’il rime avec travail sur le vélo, le stage sur la Costa Brava a aussi un petit goût de vacances pour Pauline Sabin-Teyssèdre, Mathias, son mari, et leurs deux enfants, Thelma et Victor. CPA
Publié le
Romain Gruffaz

La vététiste aborde la nouvelle saison avec envie et de nombreux objectifs, sur le plan personnel mais également collectif.

C’est avec Mathias, son mari, et leurs deux enfants, Thelma et Victor, que Pauline Sabin-Teyssèdre a rejoint le reste de la troupe ruthénoise en stage à Empuriabrava, dimanche. "C’est notre petit truc familial, quatre jours ensemble ici", glisse-t-elle dans un sourire au sujet de ce "rituel annuel", ainsi qu’elle le décrit, auquel elle attache une vraie importance. "On retrouve tout le club et pour moi qui, d’habitude, ne vois que les gens du groupe de VTT, c’est sympa", souligne-t-elle, elle qui, un gros mois après sa reprise, est venue en Espagne pour poursuivre et parfaire "gentiment" sa préparation d’avant-saison.

"Le but est d’accumuler les bornes en allant rouler avec les gars, explique-t-elle. Ils m’obligent à prendre des relais et globalement, ça va, j’arrive à suivre, même si aujourd’hui (hier, NDLR), ils ont beaucoup accéléré dans le final, qui était plat, ce qui fait que j’ai dû m’accrocher (rire). Faire des sorties de quatre heures est parfait et me change de d’habitude étant donné que je suis plutôt sur du une heure-une heure et demie. Je dépasse rarement cette durée par manque de temps mais aussi parce que ça me fatigue. Je préfère faire six séances plus courtes par semaine."

Changement d’entraîneur

Pour la championne du monde 2016 de cyclo-cross (chez les amateurs) dans la catégorie des Masters 2, qui se consacre aujourd’hui uniquement au VTT (format marathon, soit entre 70 et 90 kilomètres, celui dans lequel elle se sent la plus "à l’aise", avec "ces très longues bosses dans lesquelles [elle] arrive à tirer [son] épingle du jeu" et ces obstacles "moins techniques et plus naturels qu’en XCO", le format olympique), la saison 2019 n’offrira que peu de répit et commencera véritablement le week-end des 6 et 7 avril, avec le Roc laissagais, premier gros rendez-vous coché sur un calendrier qui en compte deux autres encore plus importants : le championnat de France, à Ornans (Doubs), début octobre, où elle aura pour ambition de "monter sur la boîte" ("Je serai en catégorie Élite, avec les meilleures, le niveau sera donc très élevé. J’avais terminé quatrième l’an dernier, à même pas une minute de la troisième, donc je peux y croire"), et celui du monde, à Grächen (Suisse), fin septembre, pour lequel elle va tenter d’obtenir l’une des six places dans la sélection tricolore. Une saison qu’elle aborde encadrée par un nouvel entraîneur, Cyril Granier, qui avait préparé l’équipe de France de VTT pour les Jeux olympiques 2016, à Rio de Janeiro, au Brésil.

"Avec lui, je vais voir si je peux grappiller des choses dans certains domaines. Ça fait un mois et demi qu’on travaille ensemble et déjà, j’ai pu voir qu’il insistait beaucoup sur la vélocité. Je ne sais pas comment il va me faire travailler mais je ne me pose pas de questions, je vais découvrir ça au fur et à mesure", raconte celle qui se dit "boostée" par ce changement, de la même manière qu’elle l’est par la création, au sein du VCR, d’une structure féminine de VTT.

" Faire du VTT en équipe constitue un nouveau défi, savoure-t-elle. Même si on fait un sport individuel, le côté collectif me tient à cœur et j’ai envie de bien lancer cette structure pour le futur, avec Manu Da Silva (directeur sportif) et Laurent Sépulcre (entraîneur), qui m’aident beaucoup. Fonder cette équipe était un but que l’on s’était fixé avec Manu et on l’a atteint en un an-un an et demi, naturellement. J’ai fait venir une copine d’Ariège, qui marche bien, et deux autres filles originaires des Pyrénées, qui ont aussi eu de très bons résultats (au total, elles seront cinq). On a bien structuré la chose et le club nous a beaucoup accompagnés. C’est vraiment motivant, notamment dans la perspective des manches de Coupe de France de XCO que l’on disputera. "

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