Villefranche-de-Rouergue. Rocade Sud : début de l’enquête publique à la fin de l’année

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  • Le tracé laisserait le hameau de la Bastide-Capdenac sur sa gauche.
    Le tracé laisserait le hameau de la Bastide-Capdenac sur sa gauche. Repro CPA
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GDM

Alors que les relevés phoniques s’achèvent, l’enquête environnementale sur la faune et la flore fait ressortir la faisabilité de la rocade sud de Villefranche entre le Colombier et la Glèbe.  

Quand on voit le développement exponentiel de certaines communes du pays villefranchois, comme Martiel, par exemple, on se dit que ce contournement sud de Villefranche est indispensable pour celles de l’autre portion de ce territoire représenté par le Haut Ségala". C’est ce que fin 2017, André At, vice-président du conseil départemental, chargé des routes pour l’ouest Aveyron, défendait. Plus d’un an plus tard, la tonalité reste la même, avec en prime un optimisme certain, autour de la faisabilité du contournement.

En effet, contrairement au tracé premier – et remontant déjà à pas mal de temps – par la vallée du Malpas, le rendu de l’écologue concernant l’étude environnementale sur quatre saisons n’a pas rencontré d’obstacle. "Il n’y a pas d’obstacle tant au niveau de la faune, que de la flore à la faisabilité du projet", a lancé l’élu départemental.

Pour mémoire, le tracé pressenti partirait de la tournée du Colombier, sur la route de Monteils, circulerait entre Trigodinas et le Mas-de-Rivals et atteindrait La Glèbe en laissant le hameau de La Bastide-Capdenac sur sa gauche.

"Lors des relevés topographiques organisés sur le terrain après demandes d’autorisation faites aux propriétaires, on ne nous a pas signalés d’oppositions particulières." Pour l’heure, c’est l’enquête des relevés phoniques, afin d’analyser l’impact du bruit pour les habitants qui s’achève. André At fait donc montre d’un optimisme évident quant au calendrier qui débouchera sur l’enquête publique. "Je pense qu’elle pourra être lancée d’ici la fin de cette année 2019."

Quoi qu’il en soit, c’est bien en fonction des résultats de l’enquête publique que le préfet de l’Aveyron rendra son verdict et tranchera. Et ce, une fois que le commissaire enquêteur aura présenté ses conclusions. " Pour l’heure, les différentes enquêtes de faisabilité ne font pas état d’incompatibilité", analyse le vice-président du conseil départemental. Pour lui, comme l’avait indiqué fin 2017, "si les acquisitions foncières ne connaissent pas de difficultés majeures, le chantier pourrait débuter aux alentours de 2020, voire deux ans plus tard s’il existe des procédures d’expropriation". Et ce pour un chantier d’une durée estimée à trois ans.

D’une longueur de 7 450 m, cette déviation de Villefranche-de-Rouergue est inscrite en bonne place dans la politique routière 2015-2025 du département, mais aussi d’autres programmées parallèles.

Son coût devrait osciller entre 15 et 20 M€. André At rappelant que déjà 16 M€ sont inscrits dans le cadre de la politique routière du département.

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