Onet-le-Château. "Trait pour Trait", une exposition à ne pas manquer

De lui, Pierre Vasarely, petit-fils du célèbre artiste plasticien, maître de l’art optique, a dit : "Qu’elle force de travail, quelle force dans la personne !". Il est vrai que ce jeune Ruthénois, aux 30 printemps portés avec un modernisme des plus classiques, Julien Archimbeaud semble avoir acquis une sagesse séculaire et presque venir d’un autre monde ; il subjugue par son travail et ses œuvres quasi hypnotiques. Son exposition, actuellement aux cimaises de la MJC, Trait pour Trait, met en scène des motifs géométriques réalisés au crayon encre de chine de moins d’un millimètre, sur papier Canson 300 grammes – "une qualité de papier indispensable pour le rendu des œuvres" à l’aide d’une simple règle d’écolier. Un travail précis, façon Vasarely, parfait et des plus remarqués au soir du vernissage qui aurait largement mérité un public plus large. Après plusieurs expériences professionnelles, happé par une force supérieure, Julien Archimbeaud bascule du côté de la création, dont les tableaux de "Op’art" requièrent de 20 à 40 heures. Né le 8 août 1988 ses œuvres partent toujours de huit points et les lignes (preuves à l’appui) ne sont jamais droites. Et pourtant, au final, un remarquable travail de figures, d’ovales, de spirales, de courbes, de carrés, de fleurs, de croix, tout en noir et blanc pour aller à l’essentiel… Une production qui fait facilement pensé aux "Crops-circles" dont il n’avait jamais entendu parler avant que certains de ses amis ne lui fassent remarquer. Julien Archimbeaud, longtemps en échec scolaire, aurait-il, malgré lui, un message à transmettre ? L’exposition, à ne pas manquer, est visible jusqu’au 15 mars. L’artiste peut aussi proposer des tee-shirts avec la reproduction d’un de ses tableaux, pour 20 €.

Renseignements divers au 05 65 77 16 00.