Réclusion criminelle aux assises de l'Eure pour les agresseurs d’un Villefranchois

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  • Les faits d'une rare violence s'étaient déroulés  le 17 mars 2015 chez  la victime domiciliée dans le centre de Villefranche-de-Rouergue.
    Les faits d'une rare violence s'étaient déroulés le 17 mars 2015 chez la victime domiciliée dans le centre de Villefranche-de-Rouergue. D.R.
Publié le
G.L.

Le 17 mars 2015, un Villefranchois âgé de 37 ans, était victime d’une violente agression à son domicile, rue Pierre-Polier, dans le cœur de la bastide. Mains et pieds liés, il avait été laissé pour mort dans son appartement. C’est un ami, s’inquiétant de son absence, qui avait donné l’alerte, 48 heures plus tard.
Ses agresseurs étaient tellement persuadés de son décès, que l’un d’eux s’en était accusé dans un commissariat de Toulouse, en avouant le meurtre d’un octogénaire à Bernay, ville de l’Eure.

Deux hommes viennent de comparaître devant la cour d’assises de ce département, jugés pour le meurtre de cette personne âgée aveugle, et la tentative de meurtre commise sur le Villefranchois Anthony Marolleau.

Ils ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle pour l’un et à 17 ans de réclusion criminelle et à un suivi socio judiciaire de 7 ans pour l’autre. Anthony Marolleau connaissait l’un de ses deux agresseurs, A.C., 24 ans, placé depuis l’âge de 4 ans dans une famille d’accueil de l’Ouest-Aveyron. Le 17 mars 2015, A.C. et un compagnon d’errance, M.G. 23 ans, se rendent chez Antony Marolleau, dans la bastide de Villefranche, « pour en découdre ».

Violence inouïe

Une agression d’une violence inouïe qui durera « de quarante à cinquante minutes », a expliqué à la cour l’avocat de la victime. « Ils l’ont ligoté, ont tenté de l’étrangler. Ils voulaient même le noyer. Quand ils ont cru qu’il était mort, ils l’ont abandonné. Ils sont partis en emportant les clefs de l’appartement qu’ils ont fermé après l’avoir saccagé », indiquent ses parents, qui se sont rendus au tribunal pour témoigner.

« La condamnation de ses deux agresseurs ne nous rendra pas Anthony », lâchent-ils. Un fils qui est marqué à vie, avec de lourdes séquelles irréversibles, par cette soirée où s’est déversée la violence la plus extrême.
 

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