Villefranche-de-Rouergue. "Tiers lieu" : une implantation en septembre 2021

Dans l’optique de revitalisation du centre-ville, la communauté de communes a décidé d’implanter un "tiers lieu" dans la bastide, précisément rue de la République, dans les immeubles dit "Colombié" et "Rive Droite", du nom des anciens commerces qui en occupaient le rez-de-chaussée.

Un "tiers lieu" est un espace professionnel regroupant à la fois des bureaux privatifs et des espaces communs mis à disposition de salariés mais aussi d’indépendants ou d’entreprises.

Pour celui de Villefranche, Laurent Tranier, vice-président de la communauté en charge de l’économie, voit plus large. "Il regroupera un espace télétravail et coworking, la direction du développement économique de la communauté, un pôle entrepreneuriat réunissant le guichet unique de la création, un espace hébergement des jeunes entreprises, la pépinière d’entreprises, un centre de ressources, un espace formations pour les entreprises, et, sur site ou à proximité, un Fab-lab." L’élu, pour qui cette délibération représente un moment important pour la communauté de communes et le centre-ville, met en exergue la démarche participative présidant à ce projet, avec un collectif de futurs usagers qui s’est déjà constitué. Mais pour que ce "tiers lieu" soit opérationnel, il faudra attendre septembre 2021 (une solution provisoire pourrait être trouvée à proximité). Le calendrier prévisionnel prévoit une phase études jusqu’en juillet 2020 et un début des travaux en septembre suivant.

Avec l’aménagement d’un espace de 750 m², le chantier s’annonce conséquent.

L’investissement l’est aussi, s’élevant à près de 2 M€ (130 000 € pour l’acquisition des immeubles), avec un montant de subventions attendues de 80 %.

Une dépense que ne cautionne pas Patrice Couronne. "Le développement économique a été le fil rouge de l’action de la communauté de communes du Villefranchois. Je regrette que ces services économiques partent de Treize-Pierres pour aller plus loin et que l’on dépense autant d’argent pour cela. On fragilise Interactis."

À son vote contre se sont ajoutées deux abstentions.