Villefranche-de-Rouergue. Un Rouergat enraciné sur son causse

Les rencontres, Jean-Marie Périer les multiplie. Les échanges aussi. Toujours en quête d’une petite (et bonne) table à dégotter derrière quelques fagots, Jean-Marie Périer se sent comme un poisson dans l’eau dans son Rouergue aux accents de Quercy. Dès qu’on le sollicite, comme tel fut le cas durant la dernière année scolaire pour les élèves du lycée Raymond-Savignac, il répond présent en prenant un malin plaisir à se raconter, tout en écoutant les autres. Qu’un apprenti journaliste de l’IUT Info-Com de Rodez veuille faire un papier sur lui dans le cadre de travaux pratiques, pas de souci. Il se prête au jeu. Quitte à bousculer un agenda toujours chargé. À Villeneuve, il est chez lui. Aveyronnais revendiqué, pas besoin de lignée remontant à la nuit des temps pour trouver des racines. L’amitié et le partage font le reste. Pour preuve, même s’il n’est pas fan des ronds de jambe, il y a un peu plus de deux ans, il n’avait pas boudé son plaisir pour rejoindre l’immense "tablée" dressée par l’ami "Carlou" à Monteils à l’occasion de la fête pour ses trente-cinq ans de tourisme. Là, sa route croisa celle du chroniqueur Pierre Bonte, pour encore des instants partagés sur fond de souvenirs. Les marchés c’est son "dada" Jean-Marie, car il peut y côtoyer les producteurs, discuter encore et toujours avec eux. Comme il l’a fait avec l’incroyable galerie des portraits des gens d’ici tout sourire dehors.