Cransac. Conseil : le bourg porté par le thermalisme

Les élus cransacois se sont réunis pour traiter les questions inscrites à l’ordre du jour de ce premier conseil municipal de 2019.

La première question portait sur les actions mises en œuvre suite au rapport d’observations définitives de la Cour régionale des comptes en 2018.

Pour rappel, la gestion de la ville de Cransac a été auditée par la Chambre régionale des comptes en janvier 2017. Cet audit balayait la période 2012-2016 et, même si la Chambre régionale des comptes a apporté quelques recommandations dont la ville de Cransac devait tenir compte, le rapport de synthèse de ce contrôle ne relevait rien d’alarmant sur la gestion de la ville pendant cette période auscultée sur tous les angles.

Stratégie de développement

Le rapport disait en substance que "la situation financière de Cransac, seule station thermale du département qui compte 1 676 habitants, illustre la stratégie de développement du tourisme et plus particulièrement du thermalisme". Il mettait en évidence "la dynamique du thermalisme sur cette période avec 34 % de curistes en plus, 3 797 curistes en 2012 pour 5 097 en 2016". La Chambre régionale des comptes avait formulée également des recommandations que la ville avait obligation d’observer et en référer également à l’assemblée délibérante, en l’espèce le conseil municipal, qui en a pris acte.

En suivant, pour permettre à la ville de fonctionner avant l’adoption du budget, une ligne de 205 349 €, qui représente approximativement 25 % du budget principal, a été ouverte pour permettre au maire de régler les dépenses d’investissement urgentes.

En s’adressant à ses élus, le maire, Michel Raffi, assurait "terminer notre mandat sur une bonne note. Dans les gros investissements, il nous reste encore la toiture de l’école Émile-Zola à faire". Ceci dit, d’autres opérations moins "onéreuses" mais importantes pour la ville peuvent être envisagées. Comme l’aménagement d’une cuisine et des toilettes pour personnes à mobilité réduite à la salle d’accueil, la poursuite du programme voirie et la création d’un columbarium au cimetière.

Dans cet ordre d’idée, "nous allons solliciter l’État pour des aides".