Villefranche-de-Rouergue. Des missions méconnues
Si la surveillance de la voie publique, que cela soit via des patrouilles à pied ou à vélo, constitue la pierre angulaire de l’action de la police municipale, le champ d’action est des plus larges. Elle a un rôle global en matière de prévention et de surveillance de l’ordre, de la tranquillité, de la sécurité, mais aussi de la salubrité publique. Elle est chargée d’appliquer, également, les arrêtés de police du maire. "Parmi nos priorités, poursuit Bruno, le chef de service, il y a le fait de bien appréhender les réalités du terrain et justement d’adapter nos actions en fonction de ces remontées." Au niveau de la vidéoprotection, les agents, formés par le CNPFT, sont habilités par la préfecture de l’Aveyron à accéder à la salle de vidéoprotection. Placés devant les écrans de manière ponctuelle, ils sont intervenus, en 2018, 96 heures à ce niveau. La gendarmerie a effectué l’année dernière 34 réquisitions d’images dans le cadre d’enquête. Parallèlement, la police municipale bénéficie d’une caméra piéton, soumise aux mêmes exigences administratives que la vidéoprotection. Actuellement, 32 caméras sont opérationnelles dans la ville. Une extension du réseau étant en cours d’études.
Les agents travaillent en lien direct avec les services de gendarmerie. Et ce grâce à une convention de coordination signée entre le maire et les responsables de la gendarmerie. Celle-ci permet un travail de coordination en partenariat. Mais ce n’est pas tout. Désormais, les services de la police municipale vérifient les déclarations et la sécurisation des manifestations sportives et culturelles de la ville. "Nous vérifions la prise des arrêtés municipaux pour le stationnement et la circulation, le périmètre de sécurité avec la pause de blocs béton et l’enlèvement éventuel de véhicules, les organisateurs et les accès pompiers." En ce qui concerne le stationnement gênant, avant d’arriver à la mise en fourrière (54 véhicules en 2018), les services de la police municipale entendent prévenir le propriétaire du véhicule. "Dans la mesure du possible, nous cherchons à rester dans le domaine de la prévention", précise-t-on au sein du service.
L’achat de grands panneaux d’information signalant l’interdiction a permis de diminuer le nombre de fourrière automobile.
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