Aveyron : une belle ouverture de la truite pour débuter la saison

  • Que l’on embrasse, samedi prochain, sa première truite pour ensuite la relâcher en lui souhaitant bonne chance, ou qu’on la partage, au cours d’un repas convivial, comme un cadeau de la nature avec ses amis, c’est bien la pêche, dans toute sa diversité et sa richesse, qui sera à la fête ce week-end.
    Que l’on embrasse, samedi prochain, sa première truite pour ensuite la relâcher en lui souhaitant bonne chance, ou qu’on la partage, au cours d’un repas convivial, comme un cadeau de la nature avec ses amis, c’est bien la pêche, dans toute sa diversité et sa richesse, qui sera à la fête ce week-end. Repro CPA
  • Il y a 60 parcours spécifiques où sont lâchées les truites en Aveyron.
    Il y a 60 parcours spécifiques où sont lâchées les truites en Aveyron. Repro CPA
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Centre Presse

Contrairement au début de saison passée, fortement perturbée par les crues, les conditions de pêche devraient être plus favorables samedi 9 mars. Près de 10 000 pêcheurs sont ainsi attendus en Aveyron pour ce premier grand rendez- vous de la pêche associative. Tous ces passionnés auront le choix entre des parcours spécifiques, consacrés aux lâchers de truites fario et arc-en-ciel, ou les ruisseaux, les moyennes et grandes rivières que fréquentent les truites sauvages.  

Comme chaque année à la même date, un certain nombre de pêcheurs vont vivre des heures agitées avant de partir faire l’ouverture. C’est en effet la nuit du pêcheur. Un moment particulier, propice aux tempêtes sous le crâne des plus acharnés. Incapables de s’endormir, ou réveillés par un cauchemar -la rivière a disparu !- il est temps que le réveil sonne et que la voiture démarre. Alors, où aller samedi pour réussir sa partie de pêche ?

Des truites pour tous les pêcheurs

Là encore, selon les âges, les capacités physiques et techniques des uns et des autres, mais aussi en fonction de l’intérêt que l’on porte aux retrouvailles entre amis, sans oublier les moyens de locomotion, les scénarios varient.

Une chose toutefois semble certaine : les responsables fédéraux comptent beaucoup sur la réforme des lâchers de truites opérationnelle cette saison 2019. La nouveauté, outre l’organisation des lâchers, consiste à informer les pêcheurs des lieux et dates de ces opérations (lire ailleurs).

Cet effort de transparence auquel ont massivement adhéré la majorité des AAPPMA, devrait attirer une plus forte affluence au bord de l’eau, sur des parcours spécifiques, où la truite sauvage, il faut le rappeler, ne peut plus se reproduire et se développer.

Ainsi près de 60 parcours dits "spécifiques" accueilleront samedi les pêcheurs, qui selon les secteurs choisis, pourront prélever des truites arc-en-ciel ou fario.

Des parcours très intéressants pour la pêche associative aveyronnaise, dans la mesure où ces sites très souvent situés dans des cadres magnifiques, sont des tremplins pour celles et ceux qui à terme, se dirigeront vers des rivières où évoluent des truites sauvages.

En chiffres

  • 30 000. 

C’est le nombre de truites fario et arc-en -ciel lâchées pour l’ouverture 2019. Les salmonidés sont produits de manière extensive, à la Mouline (Saint-Rome-de-Cernon) par les pisciculteurs de la fédération départementale de pêche de l’Aveyron.

  • 60.

C’est le nombre de parcours spécifiques où sont lâchées les truites, que proposent les AAPPMA et la fédération départementale de pêche, à travers tout le territoire. Pour en savoir plus, consulter le dernier numéro de Piscator (n° 29), la brochure sur la réglementation « Pêcher en Aveyron 2019 » ou encore le site www.pecheaveyron.fr
 

En toute saison

Enfin, et ce n’est pas le moindre de leur mérite, en donnant l’occasion à beaucoup de se retrouver entre amis au bord de l’eau, ces lieux participent également à la vie sociale des communes rurales, avec dans certains secteurs comme la vallée du Lot et de l’Aveyron, ou sur l’Aubrac notamment, des retombées touristiques et économiques appréciables.

Cette réforme des lâchers devrait donc satisfaire ses adeptes jusqu’au mois de juin, voire plus tard, dans la vallée du Lot et au lac des Picades. En d’autres termes, si l’ouverture était décevante, de longues semaines de pêche attendent les pêcheurs qui voudront se rattraper et profiter des belles journées printanières. L’ouverture de la truite en 1re catégorie oblige bien sûr aussi, à évoquer les cours d’eau où vivent les truites sauvages, qui avec certains classés en 2e catégorie, attireront samedi de très nombreux pêcheurs. Parfois en groupes ou alors franchement solitaires, ils auront hâte, pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait, de sortir leurs cannes, et leur musette, un vieux chapeau fétiche, ou la belle paire de cuissardes offerte le noël dernier. Chacun à sa manière, avec ses mouches bien fournies du début de saison, ses leurres, ou sa boîte de vers bien pleine, reprendra avec plaisir et émotion parfois, le chemin de la rivière. Des rivières aux noms magiques, Tarn, Dourbie, Cernon ou boraldes, qui avec d’autres dessinent un territoire où il fait bon vivre. 

Axel et Enzo.
Axel et Enzo. Repro CPA

Axel et Enzo ont préparé le matériel

Axel et son frère Enzo, âgés respectivement de 11 et 8 ans, ont déjà préparé leur matériel pour samedi prochain, et ramassé des vers de terre au fond du jardin.
« Nous irons avec papa au plan d’eau de Carcenac-Peyralès, pour y attraper des truites. L’an passé, on en a pris 5 chacun avec mon frère. Je pêche depuis l’âge de 4 ans, explique Axel. Chaque fois, c’est super, on les partage en famille avec nos parents et nos grands-parents. Pour samedi, je suis optimiste. Il me reste seulement à aller acheter des teignes. Bientôt, j’espère aller sur des ruisseaux sauvages. »
 

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