Decazeville : des costumes trop grands ?

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    Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas pour le SCD... Ph.C.
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CORRESPONDANT

Les Decazevillois ont-ils seulement le niveau pour évoluer en Fédérale 2 ? Leur treizième défaite de la saison, dimanche à Nègrepelisse, pose clairement la question.  

Après avoir essuyé une treizième défaite en seize matches (!), le temps est venu pour le Sporting de se poser la bonne question. A-t-il encore les moyens sportifs d’évoluer en Fédérale 2 ? Au regard du match et du revers 35-29 de dimanche à Nègrepelisse, la réponse est clairement non !

Tout d’abord, ce sont les lacunes techniques qui sautent aux yeux. Toujours en retard sur les phases défensives, jamais enclin à répondre présent dans l’organisation de jeu proposée par les coaches. Le jeu decazevillois se délite trop dès l’instant où l’adversaire prend le score. Et à Nègrepelisse, cela a été facile à vérifier. Alors que l’entame semble correcte, le premier essai des Tarn-et-Garonnais sonne le glas du fond de jeu défensif decazevillois. Les têtes basses, les mains sur les hanches, chacun attend que son coéquipier fasse l’effort, prenne l’initiative qui bien sûr ne vient jamais.

Matches à l’extérieur : triste série en cours datant de 2016...

De fait, le constat se poursuit sur les capacités mentales des joueurs à se transcender alors que le club est en très grand danger de relégation. Pour cela, c’est le coach Fabrice Landes qui prend la parole : "Nous n’avons pas remporté un match à l’extérieur depuis septembre 2016 et le match à Saint-Yrieix". Avant de reprendre froidement: "Nous ne sommes pas au niveau, mentalement nous sommes très faibles. "

Un exemple criant de vérité : les réceptions de ballon sur les coups d’envoi après que le Sporting ait repris, un temps, le match en main. Sur ces trois renvois consécutifs aux deux essais et à une pénalité, zéro ballon propre et des munitions plus qu’importantes laissées à un adversaire tout heureux de saisir l’aubaine. Un constat qui a le don d’agacer, l’autre technicien ciel et blanc, Cyril Petit. " C’est un secteur que nous travaillons en priorité, mais arrivé en match, nous ne sommes pas en place."

Et pourtant, l’espoir rôde encore autour de Camille-Guibert. Un espoir qui s’effrite, un espoir qui s’éloigne même si en se raccrochant aux branches, qui cèdent l’une après l’autre, le Sporting peut encore entrevoir des jours meilleurs. Ces jours ne vont pas être légion et la distance qui sépare le club des autres formations qu’il va rencontrer est bien grande.

Derby en vue

"Lâchez-vous ", comme le disait, dans un langage plus fleuri, Fabrice Landes à ses joueurs à la mi-temps dimanche. "Lâchez-vous" enfin, pourrait reprendre le supporter qui ne jure que par son Sporting qui mettait la tête où d’autres ne mettaient pas un pied.

Aujourd’hui plus que jamais, il ne va plus être question de jeu mais d’état d’esprit. Nul joueur n’est censé ignorer le classement qui met mathématiquement le Sporting, même en comptant les 7 points retirés, dans la zone rouge.

Et dimanche se profile le derby face à LSA. Un match à très haut risque, celui qui pourrait faire basculer la fin de saison. La rencontre qui déterminera si le Sporting va préparer ses valises pour le Fédérale 3 ou enfin prendre conscience que son avenir est encore en Fédérale 2.

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