Naucelle. Jean-François Costes raconte le poète François Fabié

Jean-François Costes était invité à Tayac, mardi soir, par le Cepens, pour une conférence sur l’illustre poète François Fabié né à Durenque (1846), mort à La Valette en 1928. Trop peu connu, poète prolixe qui a bercé toute une génération d’écoliers. Né d’une famille modeste, il était repéré par son instituteur, il intégrait l’école normale de Rodez. C’est avec l’appui du ministre de l’Éducation nationale d’alors qu’il fréquentait l’école normale spéciale de Cluny (ancêtre des lettres modernes), il en sortait avec une agrégation, le premier en France. Ce parcours l’amenait à occuper un poste professeur à Toulon, où il rencontrait son épouse, issue d’un monde différent du sien. Le couple partira s’installer à Paris, où le poète était nommé professeur au lycée Charlemagne. Poète connu et reconnu depuis son installation arrivée dans le Var, il n’aura de cesse d’être un inspiré par son pays natal et le moulin de Roupeyrac. Jean-François Costes, président de l’association "Amitiés François-Fabié", était assisté d’Hélène (comédienne) qui lisait quelques morceaux choisis et Françoise (musicienne) qui les mettaient en musique. Ardent défenseur du poète, n’a eu cesse de démonter qu’il doit être remis "au goût du jour", tant son œuvre, est empreinte d’une modernité certaine. Des rues portent son nom, la maison d’écrivain du Moulin de Roupeyrac est un véritable lieu de mémoire collective, qu’il faut visiter impérativement. Encore une conférence passionnante qui se concluait par une lecture à plusieurs voix de "A mon père", et de la "chatte noire" par Gilbert Trouche.

Les membres de "Yaqua et compagnie" de Centrès étaient en charge de la logistique et du repas.