Argences en Aubrac. Si on sème le paradis, c’est ici !
Spectacle humoristique et décalé sur une problématique réelle et des solutions individuelles pour pallier à un problème collectif.
En une heure, Isabelle Bach (Gigi pour le spectacle), ancienne professeure de biologie, explique comment elle est passée (et surtout comment nous tous pouvons passer) du manque organisé à l’abondance partagée. Comment l’aventure des "Incroyables comestibles" a changé sa vie et celle de milliers de personnes, de villages, de villes à travers le monde. Ainsi, aujourd’hui, le mouvement "Incroyables comestibles" est présent dans plus de 500 communes en France, dans plus de 25 pays et sur tous les continents. Après les Jardins ouvriers (devenus les Jardins familiaux) qui sont apparus à la fin du XIXe siècle dans les Cité-jardin, et les jardins communautaires qui commencent à fleurir dans les années soixante et 70, on parle des Incroyables Comestibles comme une agriculture urbaine de troisième génération, en mode "open source" (librement accessible à tous). Les plantations comestibles sont directement implantées sur l’espace public ouvert à tous : chacun peut venir participer aux opérations de plantation, chacun peut participer à l’entretien de nos plantations, et chacun peut venir récolter… et ce ne sont pas forcément les mêmes personnes ! Les Incroyables Comestibles ne plantent pas pour eux, mais pour la communauté humaine !
Ainsi, le résultat de l’équation "sachant qu’il y a environ 4 millions d’hommes et de femmes qui surfent sur les sites internet de rencontres ; qu’un potager de 300 m2 à raison de 3 heures de travail par semaine nourrit une famille de quatre personnes ; que 170 000 personnes sont inscrites à une salle sport pour 3 heures hebdomadaires au tarif annuel de 400 € ; et qu’il y a en France 45 000 ronds-points d’un diamètre moyen de 12 m soit 1 808 ha de terre inutilisés en ville…" est… de planter des légumes pour se rencontrer, se bouger, et se nourrir sainement.
Si le spectacle est vraiment drôle, la cause n’en est pas moins réelle et résonne d’autant plus que la commune de Sainte-Geneviève a mis en place des jardins partagés auxquels peuvent accéder des particuliers mais où officie également l’association "Jardins partagés" qui cultive fruits et légumes dans une démarche de respect de l’environnement et de partage de ses récoltes dans le village.
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