Cassagnes-Bégonhès. La tradition du cochon est respectée

Il est des coutumes qui résistent tant bien que mal aux évolutions de la société, préparer son cochon disparaît peu à peu mais certains font de la résistance. Au Glandou, pour rien au monde on ne faillirait à cette tradition ancestrale l’occasion aussi pour Nicole et Denis, expatriés dans le Tarn de réunir la famille dans le berceau familial, alors lors des vacances de février une partie de celles-ci sont consacrées à la préparation du cochon. Trois jours de travail quasi non-stop : de l’organisation au nettoyage et rangement. Le jour J le cochon arrive du Ségala naucellois, à 9 heures Kévin (la relève de Chantal) est à l’heure on place le banc, pour le moment ce sont les hommes qui interviennent, Nicole "parera" le sang pour le boudin "made in montagne noire "dénommé "fraissat", ensuite Kévin entre en action ? Il pèle le cochon puis découpe méticuleusement car si dans le cochon tout est bon, chaque morceau aura sa destination dans sa "conque". Le premier jour on fabrique pâté et boudin, le deuxième jour saucisse et "gratous", la saucisse finira "sur la "perche "dans un lieu bien aéré, les jambons au sel l’opération salage est réservé à Denis. Lorsque l’on demande à Nicole où a-t-elle appris ce travail, c’est après avoir vu faire, bien conseillée, et puis Nicole a pris des notes avec quelques pincées de vieilles recettes, on ne peut pas louper la préparation. Autrefois on appelait cette journée la fête du cochon, on donnait le "présent "aux proches mais aussi aux religieux. Au Glandou, fête du cochon rythme avec fête de famille, le plus petit des petits enfants ne goûtera pas la saucisse cette année car il n’a pas encore lâché le "suçou"…..