Villefranche-de-Rouergue. À chacun sa niche!
S’il est des jours où Cupidon s’en fout, comme le chantait justement Brassens, il arrive par moments que des interrogations visuelles prennent le dessus. Quelques mois en arrière, c’était ces cages à poules battant le bitume de la rue Belle-Isle qui alertaient les pupilles avec quelques relents ancestraux…
Là, surprise !
Toujours dans la gâche du Saint-Jean, le regard s’est arrêté sur une "niche" camouflée derrière quelques végétaux, à quelques petites encablures de la statue symbole de la Résistance. Une niche, pas fiscale pour deux sous, proprette et de bric et de broc, était posée là comme si elle se devait d’attendre quelques matous ou toutous en perdition dans ce bout de ville. Gamelle à croquettes en prime. Alors que les amoureux ne se bécotent plus guère assis sur les bancs publics, on voit que l’espace… public, justement, se trouve confronté à des prises de possession parfois surprenantes. Pour ne pas dire anachroniques. Rien n’indique qu’il s’agit là d’un refuge de quelque association de défense des animaux. À moins que, justement, des défenseurs anonymes de nos amis les bêtes n’aient décidé d’occuper le terrain à leur manière. Mais ça, c’est une autre histoire.
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