Rallye automobile : Joël Romiguière, la passion ne cale jamais

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  • Joël Romiguière prépare depuis plusieurs semaines l’édition 2019 du rallye du vallon de Marcillac, qui se déroule de vendredi à dimanche.
    Joël Romiguière prépare depuis plusieurs semaines l’édition 2019 du rallye du vallon de Marcillac, qui se déroule de vendredi à dimanche. CPA
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Serge Carrière

À deux jours du début de la vingt-et-unième édition du rallye du vallon de Marcillac, rencontre avec Joël Romiguière, organisateur de l’épreuve, dont toute la vie tourne autour de l’automobile et du rallye.

Beaucoup connaissent Joël Romiguière comme président de l’ASA (association sportive automobile) Route d’argent et de l’ARVM (association du rallye du vallon de Marcillac, structure organisatrice de l’épreuve ainsi que du tout nouveau rallye du Pays rignacois). Cependant, ce ne sont pas les seuls domaines dans lesquels œuvre cet inconditionnel du rallye.


« J’ai des licences de concurrent, de directeur de course et d’organisateur, je fais partie du comité directeur de la Ligue de Midi-Pyrénées et suis aussi membre de la commission Coupe de France de la FFSA (fédération française du sport automobile, NDLR) », énumère celui qui a commencé sa carrière sportive en 1992 : « J’étais copilote de Frédéric Vogel dans une Citroën Visa GTI. En 1995, j’ai changé de baquet et de voiture, pour une Volkswagen Golf GTI ».

C’est au volant de cette dernière qu’il participe aux deux premiers rallyes de Marcillac, épreuve dont il intègre ensuite l’organisation, avant d’en devenir le président, succédant ainsi à Jean-Marie Azaïs, qui l’avait créée. « En 2006, j’ai arrêté la compétition le temps que mon fils Nicolas prenne la relève et que je le suive », indique-t-il, lui qui n’en continue pas moins de piloter puisque c’est dans une voiture ouvreuse qu’on le voit fréquemment à l’œuvre (plus de dix rallyes à son compteur en 2018).
« J’ai le rallye dans la peau et je ne peux pas m’en passer, confie-t-il. Tout me passionne là-dedans, pas seulement la conduite : la sécurité, l’organisation, sans parler des nombreuses rencontres enrichissantes que j’ai faites. »

Mais où cet « hyperactif » trouve-t-il le temps pour s’adonner à toutes ces activités, qu’il doit mener de front avec sa vie professionnelle (il dirige une concession automobile à Decazeville) et familiale ? « J’ai la chance d’avoir une épouse formidable, qui, si elle ne partage pas ma passion, la comprend et me soutient. C’est elle qui assume professionnellement lors de mes absences et je ne la remercierai jamais assez de me laisser vivre ma passion à fond », répond-il, lui à qui le rallye du vallon de Marcillac prend le plus de temps.

« On est en catégorie nationale coefficient 4, le plus haut niveau avant le championnat de France (un championnat de France de deuxième division auquel l’ARVM ne peut prétendre, la fédération n’autorisant qu’une seule épreuve par région, épreuve qui, depuis de nombreuses années, n’est autre que le rallye de la Montagne noire en Midi-Pyrénées). Il y a beaucoup de contraintes sur le plan de l’organisation et on n’a pas le droit à l’erreur si l’on veut rester à ce niveau. De toutes mes activités liées au rallye, c’est celle qui me prend le plus de temps. On est à quelques jours du départ et cela fait plus de quinze jours que je m’y consacre quasiment à plein temps. »
Une organisation unanimement louée et un rendez-vous qui attire de nombreux concurrents de toute la France. Cette année, ce sont 138 équipages, dont dix en « classique », qui sont engagés de vendredi à dimanche. « S’il y en a qui ont peur de s’ennuyer à la retraite, pour moi, ce n’est pas le cas. Je continuerai à m’investir un maximum dans le rallye car cela fait partie intégrante de ma vie », glisse ce passionné de sport automobile en guise de conclusion.

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