Villefranche-de-Rouergue. Il faut bien un début à tout

  • Il faut bien un début à tout
    Il faut bien un début à tout
Publié le
COUFFIN Jean-Paul

Il y a toujours un début à tout. Avant le recommencement et la rengaine de l’habitude. En particulier pour les petits bouts qui, équipés d’une sorte de cartable tout neuf, doivent rejoindre l’école pour la toute première fois… Car cette première fois, si ses souvenirs s’écharpent dans les tréfonds de la mémoire, il en reste toujours quelque chose. Lui n’avait pas fait de rentrée ordinaire. Car c’est pour des 2 ans pétant au creux de l’hiver qu’il devait rejoindre "l’amphi" de la maternelle Sud. Il revoit ces grands de… 5 ans bousculer les moins que rien qui, comme lui, s’évadaient des jupons grand-maternels. Il n’a pas aimé.

Mais a quand même préféré ces instants à l’arrivée à "Penda", avec cette année dite d’avance, qu’il porta comme un fardeau jusqu’au bout de la 7e. Car là, l’arrivée à la mi-septembre au milieu des "blousons noirs" de fin d’études, cela tenait d’un calvaire bien pire que celui du curé Gaffard. On ne parlait pas encore de ce "bizutage" contre-nature.

Mais les effets en étaient les mêmes. Boule au ventre et à la gorge, menaces poings serrés "et tu verras à la sortie ce que tu prendras si tu nous caftes au dirlo…". Un passage dans la vie des grands au souvenir pas vraiment impérissable. De quoi écœurer des générations d’écoliers qui chaque matin se demandaient bien à quelle sauce ils allaient être mangés. Mais ça, c’est une autre histoire.

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