Villefranche-de-Rouergue. L’art du kalamkari sera donné à voir du 25 mai au 10 juin aux Augustins

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  • Maître Sankaraiah avec une toile en bandes dessinées sous-titrées.
    Maître Sankaraiah avec une toile en bandes dessinées sous-titrées.
Publié le
COUFFIN Jean-Paul

"En fait, précise Catherine Mage, l’art du kalamkari, c’est une forme de bande dessinée sous-titrée." Un art pictural traditionnel de l’Andhra Pradesh (Inde du Sud) possédant des racines bien plus loin que les migrations ont véhiculé. Ainsi, Kalam est un terme d’origine persane, signifiant le pinceau ou la brosse et "kari" la main. Les dessins peuvent être réalisés à la main, à l’aide d’un bambou taillé, muni d’un petit réservoir contenant la teinture végétale, ou sculptés sur des planches de bois pour être ensuite imprimés sur la toile de coton.

C’est en travaillant autour du kalamkari avec des femmes frappées par le VIH que Catherine et André Mage ont réussi à leur redonner, non seulement de l’espoir, mais une capacité à faire et à agir. Une grande partie de ce travail créatif sera donnée à voir du 25 mai au 10 juin prochain en l’église des Augustins à l’occasion d’une exposition phare qui devrait marquer le territoire. Sambu, le bras du couple en Inde, sera présent, tout comme Sridevi, une de ces femmes qui dessine le kalamkari. Sambu traduira les toiles pensées en télougou. "La culture de ses toiles sous-titrées est passionnante, consent Catherine Mage, car chaque histoire est intéressante et en plus cela donne un éclairage sur la société." L’objectif étant bien d’élargir le public au maximum dans le but de faire toucher du doigt l’impact du kalamkari sur toute une société.

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