Raf, le costume du boss lui sied à ravir

  • Les sourires ne quittent plus les visages des Ruthénois depuis plusieurs semaines.
    Les sourires ne quittent plus les visages des Ruthénois depuis plusieurs semaines. Archives Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Centre Presse

Un sentiment de toute-puissance. Ce genre de sensation qui vous fait dire qu’il ne peut rien vous arriver. Ou quand tout vous sourit. Évidemment que ce petit-quelque-chose-en-plus qui escorte les Ruthénois ces dernières semaines est d’abord le fruit de leur travail quotidien. De leur talent. De leur abnégation collective sans borne. Mais ce qu’on nomme le plus souvent "la chance du champion" était aussi encore de leur côté vendredi à Villefranche-sur-Saône lors de leur nul (1-1) portant à cinq leurs matches de rang sans défaite.

Certes, ils n’ont pas enchaîné un cinquième succès d’affilée, alors même qu’ils auraient pu y parvenir avec un peu plus d’efficacité offensive en tout début de match, ou en deuxième partie de rencontre quand, à 11 contre 10, ils n’ont su en profiter (lire notre édition d’hier). Mais ils ont pu compter sur plusieurs éléments favorables ensuite pour ne pas s’incliner. Et grappiller ainsi un point supplémentaire dans la course à la montée en Ligue 2.

Le Mans craque, retour de Laval

Bien moins en jambes que lors de leurs précédentes sorties, David Douline et les siens ont été sauvés par deux fois par leurs montants ! Coup sur coup (33e et 35e), d’abord le poteau puis la barre, quand ça n’a pas été la maladresse locale qui les a longtemps prémunis de l’ouverture du score.

"On ne peut pas non plus être bon tous les week-ends, a réagi le coach Laurent Peyrelade. Quand tu es un peu moins bien, il faut savoir prendre un point. Tu l’as pris, en étant à l’extérieur, c’est une journée de plus de passée. On continue notre petit bonhomme de chemin."

Un grand huit à sensations

C’est aussi ça la force d’un leader. Et quand, en plus, le club du piton peut compter sur ses adversaires directs pour l’aider à atteindre son fou rêve de Ligue 2… Car si Chambly avait fait le nul face à Laval (0-0) le jeudi soir, vendredi, les potentiels barragistes manceaux ont, eux, cédé dans leur MMArena face à Boulogne (2-3). L’ancien Ruthénois Rémy Boissier (buteur) et les siens ont pris un petit point sur les 15 derniers possibles quand, dans le même temps, les Rouergats en ont engrangé 13 ! Des dynamiques diamétralement opposées, au point d’ailleurs que les Lavallois se replacent sérieusement pour la place de barragistes.

Devant, les Aveyronnais comptent ainsi désormais onze points d’avance sur ce strapontin de troisième à huit matches de la fin. Et ils bénéficient de deux rencontres à domicile consécutives pour se façonner une fin de saison sur du velours, avec du champagne grand cru qui pourrait (devrait même) couler à flots avant même le mois de mai. D’abord jeudi (20 h 30) face à Tours, puis le vendredi suivant contre Concarneau. À Florian David and Co de sortir à chaque fois leur costume. Celui du patron. Qui leur sied à ravir.

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