Sénergues. Les adhérents de Lous Castelous entrent dans la danse du siècle Soulages

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  • Lous Castelous en plein tournage.
    Lous Castelous en plein tournage.
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CORRESPONDANT

Dans le cadre du siècle Soulages, Antonin Pons-Braley et Lucile Viaud ont été sélectionnés pour substituer les verrières du la grande galerie du Musée Denys-Puech, par des vitraux qui rendent hommage à ceux de Pierre Soulages à l’abbatiale de Conques. Ce verre "de Rouergue", va être réalisé avec un sable extrait il y a une quarantaine d’années, dans le Lot à Montarnal, par Émile Bruel dit "Le Milet" bien connu des anciens de la commune. En son souvenir, Antonin Pons-Braley et Lucile Viaud envisagent d’équiper les trois verrières et l’œilleton de la chapelle Saint-Roch de Montarnal de ce verre.

Ce projet "Premières Lumières" intègre aussi un regard photographique, un web-documentaire et une vidéo réalisés par Quentin Tourbez et Vincent Mc Clure. Ce dernier, caméraman, est venu samedi 16 mars, à la salle des fêtes de Sénergues, en compagnie de Dalila Belaza, danseuse et chorégraphe, filmer le groupe folklorique local, Lous Castelous et faire des images complémentaires à celles déjà enregistrées.

Des chorégraphies variées

Dalila Belaza est venue découvrir notre folklore, dont elle compte s’inspirer pour la création d’une chorégraphie qu’elle présentera au musée Denys- Puech lors de l’inauguration des verrières fin juin.

Tout l’après-midi, Lous Castelous ont présenté une grande partie de leur spectacle, avec de multiples bourrées dans des chorégraphies variées : spectaculaire bourrée des bouteilles pour les hommes et pour les femmes, mais aussi des bourrées plus tendres comme celle des bisous. Ces défenseurs du folklore et conservateurs des traditions ont intéressé Dalila Belaza. De nombreux échanges ont eu lieu entre la chorégraphe et Benoît Clot, mais aussi avec les danseuses et les danseurs du groupe. Les explications fournies pour commenter certaines danses, leur origine, leur signification, leur portée sociétale etc. ont aiguisé l’appétit de Dalila Belaza qui souhaite poursuivre ses recherches folkloriques auprès des groupes de la région parisienne où elle réside.

Cette très agréable rencontre s’est poursuivie avec la dégustation d’une fouace maison et du verre de l’amitié.

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