Decazeville. "Les morts ne veulent pas nager" à la Strada ce lundi

Marco Bentz, Belgo-Canadien, a écrit, réalisé et filmé de nombreux courts-métrages depuis plus de quinze ans. Fondateur du groupe Kino de Charlevoix, au Québec, Marco a participé à plus de 100 autres films à titre de directeur photo, de monteur et parfois même acteur.

Native de l’Aveyron, Brigitte Bousquet a troqué le design graphique pour le cinéma et laissé Paris pour Montréal, où elle a suivi une formation de scénariste. Elle a rencontré Marco Bentz, puis a écrit et réalisé une dizaine de courts-métrages au sein du groupe Kino, elle est rodée aux tournages en équipe légère.

Ce duo, qui se définit comme des "amis collaborateurs", vit sa passion en commun pour le cinéma et le tournage. Ils sont partis durant deux ans en Amazonie péruvienne où ils ont dirigé un atelier de cinéma. "Nous avons connu la chaleur, l’humidité, les crues annuelles, la pauvreté des gens. Nous avons aussi créé des liens et voulu en savoir davantage car c’était dur de les quitter. Ainsi est né ce documentaire", relate Brigitte.

"Les morts ne veulent pas nager", dont le montage a été effectué à Lugan, trace le portrait de deux familles ponctué par le voyage intime d’un conquistador imaginaire, et questionne la réalité du Pérou amazonien. Une incursion dans les conséquences au quotidien d’une colonisation jamais terminée avec notamment le méfait des compagnies pétrolières. Le film interroge la place de l’humain dans ce monde profané où la frontière entre le réel et l’imaginaire n’existe pas.

"Les morts ne veulent pas nager" a été sélectionné à deux festivals de films, en Colombie et au Pérou, ainsi que par le festival Cinélatino de Toulouse.

Outre à Decazeville, il sera visible à Espalion, ce dimanche 24 mars, à 18 heures, au cinéma Le Rex ; à Biars-sur-Cère, le 26 mars, à 20 h 30, au cinéma R.-Doisneau ; à Gourdon, le mercredi 27 mars, à 21 heures, à L’Atalante ; à Toulouse, le 28 mars, à 20 h 55, au Cratère.