Villefranche-de-Rouergue. Dix-huit victimes à retrouver après l’explosion

  • Un gros travail d’organisation et de coordination a été nécessaire lors de cet exercice.
    Un gros travail d’organisation et de coordination a été nécessaire lors de cet exercice.
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GDM

Ce vendredi matin une cinquantaine de pompiers de tout le département étaient à pied d’œuvre sur le site de la clinique Saint-Alain afin de simuler une intervention après explosion.

Nous sommes un peu dans le schéma d’intervention de l’explosion de la place Jean-Jaurès 1992 à Villefranche", explique d’emblée Laurent Gayraud, du centre de secours principal de Villefranche et coordonnateur de l’exercice, qui avait investi les locaux désaffectés de la clinique Saint-Alain en fin de semaine.

Une explosion. Un nuage de poussière. Des cris. Puis les sirènes des secours… Aussitôt, en exercice comme dans la réalité des faits, les pompiers se retrouvent à pied d’œuvre pour tenter de sauver un maximum de victimes. Sur place, des équipes de déblaiement, un médecin et des infirmiers du service santé de secours médical, des maîtres-chiens et des équipes formées à ce type d’intervention. Objectif : trouver au plus vite les victimes et les évacuer en utilisant des techniques spécifiques.

Ces scènes se déclinaient sur le site de l’ancienne clinique Saint-Alain, prêté par la direction du centre hospitalier. "Un lieu idéal pour les exercices que nous avons à mener", poursuit Laurent Gayraud.

Ils se comptaient une cinquantaine de pompiers venus de l’ensemble du département de l’Aveyron et répartis par groupement. Une manœuvre qui a duré quatre à cinq heures sans temps mort, tout en prenant le temps de détailler la meilleure attitude à avoir, afin d’extirper au mieux les blessés de l’amas de béton et de ferraille virtuel. Avec pour objectif en forme de ligne de conduite : les sauver !

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