L'Aveyronnais Marc Féral s'est donné la mort à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone

  • Marc Féral au cours de son premier procès à Rodez en 2014, au côté de son avocat, Me Abratkiewicz.
    Marc Féral au cours de son premier procès à Rodez en 2014, au côté de son avocat, Me Abratkiewicz. Y.E. / Archives CPA
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Jugé coupable par la cour d'assises de l'assassinat de Jean-Paul Chardenoux le 18 août 2010, Marc Féral s'est suicidé dans la nuit de lundi à mardi dans sa cellule de la maison d'arrêt montpelliéraine de Villeneuve-lès-Maguelone où il purgeait une peine de 25 ans de réclusion. 

Marc Féral, 61 ans,  s'est donné la mort dans la nuit de lundi à mardi, dans sa cellule de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (Montpellier) par des moyens qui ne nous ont pas encore été communiqués. 

Ancien gérant de la discothèque Le Rétro à Baraqueville dans les années 2000, après avoir travaillé à l'Hélianthe puis à la Nuit à Montbazens, Marc Féral avait abattu d'un coup de fusil Jean-Paul Chardenoux, garagiste à Espalion, le 18 août 2010 pour une affaire passionnelle, et par dépit amoureux. Dès après avoir tiré, il avait alors tenté de retourner l'arme contre lui et s'était blessé à l'épaule. "Je n'ai pas eu le courage de me tuer", confiera-t-il à la barre de son procès en appel.

Mis en examen pour assassinat le 21 août 2010, il est incarcéré à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone à sa sortie de l'hôpital. Il sera par la suite transféré à Druelle en juillet 2013, puis retournera à Villeneuve. 

Le 16 janvier 2014, au terme de quatre jours de procès, la cour d'assises de l'Aveyron le condamne à 24 ans de réclusion, assortis de 16 années de sûreté. Il fera appel. Le 29 juin 2016, Marc Féral tente de se suicider à la veille de l'ouverture de son procès en appel, à Montpellier. L'audience est ajournée.  

Son procès en appel se tiendra finalement le 25 septembre 2017 à Montpellier. A l'issue d'une semaine de débats, il est condamné cette fois à 25 années de réclusion, toujours assorties de 16 ans de sûreté. Marc Féral se pourvoit en cassation le 6 février 2017 pour sa demande de remise en liberté, pourvoi rejeté le 13 juin 2017. Son parcours judiciaire est alors terminé, il devra rester en prison. Détenu sans histoire, il était "auxiliaire" dans sa maison d 'arrêt où il s'était vu confier un travail. 

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