Football : Rodez face à Concarneau pour voir plus loin

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  • Joris Chougrani et les Ruthénois déboulent vers la Ligue 2.     
    Joris Chougrani et les Ruthénois déboulent vers la Ligue 2.      JLB
Publié le
Aurélien Parayre

Les sept derniers matches de la saison doivent porter les Ruthénois vers la Ligue 2. L’occasion aussi pour eux d’apprendre à évoluer sous une certaine forme de pression. Comme ce vendredi 29 mars (20 h) face à Concarneau.

La peur de gagner. Les mains deviennent moites, les jambes flageolent, les idées ne sont plus du tout claires. Un sentiment bien connu des sportifs, peut-être davantage encore chez ceux qui le pratiquent seul, car aucune échappatoire n’est possible. Comme pour un tennisman se retrouvant au moment de conclure son match au cinquième set, une image chère au coach Laurent Peyrelade qui la rappelle à l’envi. Et il est vrai que chez les Ruthénois, on pourrait la transposer en peur de rater la marche, de bien faire, d’entrer dans l’histoire d’un club, d’une ville, d’un département. Car au moment d’accueillir Concarneau ce soir (20 heures) au stade Paul-Lignon, on ne voit pas très bien ce qui peut encore empêcher Amiran Sanaia et les siens d’accéder à l’étage au-dessus alors qu’ils comptent onze points d’avance sur le troisième à sept matches du verdict final.

« Je ne crois pas pour autant qu’on puisse appeler ça de la peur, indique Laurent Peyrelade, tout en concédant que ses hommes à Villefranche (1-1) comme face à Tours (3-0), lors de leurs deux dernières sorties, ont marqué le pas dans le jeu après avoir ouvert la marque à chaque fois de façon précoce. C’est plutôt une certaine forme de stress. Et cette gestion-là, c’est un secteur dans lequel on doit progresser. » Pas d’affolement pour autant. Les Aveyronnais font montre d’une énorme sérénité, d’une réussite à toute épreuve aussi. Et ils en sont tout de même à 17 succès cette saison (!) et restent actuellement sur six matches consécutifs sans revers, dont cinq victoires.

Le coup d’après

« On veut finir le travail le plus tôt possible, abonde Pierre Bardy. Pour cela, on doit continuer à être sérieux. Comme ça, on avance pour le futur. »

Le défenseur ne croit pas si bien dire, son coach enchaînant sur cette opportunité de travailler leur faculté à évoluer sous la pression du résultat, qu’elle soit engendrée par l’éventualité d’une issue positive comme en ce moment ou potentiellement plus délicate la saison prochaine si le club se retrouve à batailler pour le maintien en L2. « Ces matches qui arrivent doivent nous aider à grandir en ça, notamment dans la justesse technique pour faire circuler le ballon, le garder, faire courir nos adversaires. On doit progresser vite, surtout si tu veux pouvoir exister à l’étage d’au-dessus. »

Néanmoins, la vision à long terme s’arrête là. Le maître mot au Raf, c’est de se focaliser seulement sur le match suivant. Le fameux poncif « prendre les matches les uns après les autres » qui semble ainsi réussir à des Aveyronnais qui peuvent par ailleurs compter sur une attaque en feu (lire plus bas) et une défense de fer. Et après le succès de Chambly hier, ils ont une place de leader à reprendre.

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