Rignac. Un mélange de genres musicaux autant détonnant qu’étonnant
L’art musical s’exporte toujours très bien en milieu rural et plus particulièrement à l’espace André-Jarlan et ce d’autant plus lorsque tous les ingrédients sont réunis. À commencer par les infrastructures locales qui ne sont plus à présenter tant elles sont connues et reconnues. Ensuite avec la formation musicale de l’Espérance rignacoise dont on croit qu’elle est parvenue au sommet de son art mais qui étonne toujours à chacune de ses sorties. Enfin avec l’ensemble départemental de saxophones du conservatoire de l’Aveyron dont les interprètes sont issus des quatre coins du département.
La soirée s’annonçait excellente, elle l’a été avec toutefois un petit bémol. Certes le public qui s’était donné rendez-vous a réagi avec enthousiasme, ne ménageant pas ses applaudissements ni ses encouragements. Mais, encore trop de chaises vides ! Dommage car le spectacle était de qualité.
Après que Stéphanie Serin, coordinatrice du pôle Ouest Aveyron eut présenté le spectacle, c’est l’Espérance qui a ouvert la soirée dans sa formation initiale de batterie-fanfare dirigée par Thierry Ginestet : le Pays Basque, le Sud-Ouest ont été à l’honneur avec un hommage à Nino Ferrer.
Dans sa formation des Pistonneurs beaucoup plus entraînante, l’Espérance a assuré la deuxième partie de la première moitié du spectacle avec, encore à l’honneur le Pays Basque et le Sud-Ouest, une évocation de musique de film et des années 80, un air repris à l’occasion de la Coupe du Monde et pour terminer deux morceaux qui ont procuré une ambiance festive.
Collaboration durable
Après l’entracte, Florence Charron qui assure la direction musicale de l’ensemble de saxophones a présenté cet instrument appartenant à la famille des bois, inventé par le Belge Adolphe Sax et dont on distingue essentiellement quatre modèles : soprano, alto, ténor, baryton. Tour à tour, les musiciens ont montré les différentes sonorités de chaque instrument avant d’interpréter tous ensemble des musiques de film, Peter Pan, Pirate des Caraïbes et une valse à trois temps. Pour le final, les musiciens de l’Espérance rignacoise ont rejoint sur scène les saxophonistes pour sceller une collaboration qui dure depuis 1990 et pour deux interprétations communes : Crazy train et Viva la vida ! Et se faire rappeler pour Viva la vida. Elle est pas belle la vie ?
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