Onet-le-Château. Essayer avant d’acheter ! la "solution Deemoz" de deux Castonétois part a l’assaut de l’Europe

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  • Geoffrey Vidal et son équipe sont actuellement hébergés chez At Home, une pépinière de start-up à Toulouse. Demooz possède également ses quartiers à Paris,  à la station F, le plus grand campus de start-up au monde de 34 000 m²,  créé par le fondateur de Free, Xavier Niel.
    Geoffrey Vidal et son équipe sont actuellement hébergés chez At Home, une pépinière de start-up à Toulouse. Demooz possède également ses quartiers à Paris, à la station F, le plus grand campus de start-up au monde de 34 000 m², créé par le fondateur de Free, Xavier Niel. Repro CPA
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Centre Presse

Installée à Toulouse, la start-up créée par deux Castonétois poursuit son voyage dans l’univers de la vente en ligne. Et vise désormais le marché européen.

 

Créée en 2013 par Geoffrey Vidal et son père Régis, deux Castonétois, la plateforme collaborative Demooz poursuit son voyage dans l’univers de la vente en ligne. Un voyage entrepris depuis Rodez sur la base d’un constat. "Le projet a démarré le jour où j’ai eu mon premier salaire d’ingénieur en informatique. Nous étions en 2010 et je voulais en profiter pour m’acheter un vidéoprojecteur. Je suis allé sur des sites de comparatifs, j’ai lu des tests et j’ai fini par trouver le modèle que je voulais acheter. Puis, j’ai écumé tous les magasins de Toulouse pour trouver le modèle en démonstration. En vain. Par le plus grand hasard, un de mes collègues avait acheté ce projecteur récemment. On s’est retrouvé chez lui avec une bière, à regarder un film sur son canapé avec ses enceintes home cinéma. J’ai acheté le projecteur le lendemain", se souvient Geoffrey. De ce constat, une idée germe dans l’esprit de l’étudiant en commerce : mettre en relation les consommateurs tentés par un produit technologique avec ceux qui l’ont déjà. "J’ai trouvé l’expérience tellement géniale que j’ai gardé l’idée sous le coude. Trois ans après, je lançais Demooz". La plateforme revendique aujourd’hui 162 000 membres ; un tiers d’entre eux aurait déjà organisé une démonstration chez eux. "Notre business model repose sur un partenariat avec des marques qui équipent gratuitement certains Demoozers afin qu’ils réalisent des démos", explique Geoffrey.

Des marques comme Devialet, Dyson ou Sonos rémunèrent ainsi la société, soit en reversant une commission sur les ventes générées par les démonstrations à domicile, soit en payant pour que Demooz anime leurs communautés de prescripteurs.

En pleine croissance

L’an dernier, Demooz a levé 800 000 euros auprès du fonds ZTP de la famille Mulliez (propriétaire d’Auchan) et de Side Capital. Avec la ferme volonté de développer la "solution Demooz" en Europe. Et franchir la barre des 500 000 euros de chiffre d’affaires enregistré en 2018. Dans cette optique, la start-up a décidé de passer la vitesse supérieure. Depuis quelques semaines elle propose d’obtenir une réduction sur l’achat d’un produit à qui parviendra à convaincre un membre de son entourage d’acheter le même équipement après démonstration. Pour chaque nouveau client, l’internaute "prescripteur" peut espérer faire baisser sa facture d’environ 10 %. Pour une dizaine de ventes générées, il peut même se voir offrir le produit en question. "Nous avons étudié de près les meilleures pratiques de ce que l’on appelle le marketing de réseau, qui a fait le succès d’entreprises comme Tupperware, ou Thermomix, et nous les digitalisons", résume Geoffrey qui vise désormais le marché européen.

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