21e CONCOURS DES BŒUFS DE PÂQUES DE BARAQUEVILLE

Une bonne viande pour une meilleure santé

La 21e édition du concours annuel des bœufs de Pâques se déroulera les 5 et 6 avril, dans l'espace Raymond-Lacombe de Baraqueville. Pour l'occasion, les éleveurs d'Occitanie présenteront près de 440 animaux issus des meilleures races à viande présentes dans la région. Les bêtes présentées à Baraqueville, l'un des plus importants événements du genre en France, sont la quintessence de ce que produit aujourd'hui l'élevage fermier et responsable.

Dans l'esprit de Jackie Sérieys, présidente du comité organisateurs, le concours de Baraqueville est aussi l'occasion de rappeler, comme l'attestent le corps médical et la plupart des spécialistes, l'importance de la protéine animale dans une alimentation humaine équilibrée. Et de souligner au passage: “Bien évidemment, les éleveurs ont parfaitement conscience de l’issue de leur travail et du sort réservé à leurs bêtes. C’est pourquoi, passionnés par leur métier et leurs animaux, ils mettent un point d’honneur à leur apporter tout le bien être qu’ils méritent durant leur existence. Ils peuvent être fiers du travail accompli et du résultat.”

Un résultat que les professionnels (négociants, acheteurs, bouchers...) et le grand public pourront apprécier durant les deux journées de l'événement, soutenu, comme chaque année, par de fidèles partenaires: Banque Populaire d'Occitanie, Evialis, Arterris, Carrefour Market Baraqueville, Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, Groupama, Mutuelle d'Assurance des Professions Alimentaires (MAPA).

Paroles d'experts

Dr Marlène Pasquet, immuno-hémato-onco- logie pédiatrie.
Hôpital des enfants-CHU Toulouse Purpan

- Quelle importance la protéine animale occupe-t-elle dans l'alimentation?

occupe-t-elle dans l'alimentation? L'apport protéique dans l'alimentation de l'enfant est un élément essentiel au développement harmonieux de sa crois- sance. Plusieurs arguments nous poussent à recommander un apport en protéines animales dans l'alimentation de l'enfant: pour assurer les besoins en acides aminés essentiels; satisfaire les besoins en vita- mine B; améliorer la biodisponibilité de certains micronutriments (Ca, Fe, Zn). Par exemple, la biodisponibilité du fer apporté par les produits carnés est sept fois plus importante que celle du fer apporté par les végétaux.

- Pour l'enfant et pour tous les stades de la vie?

Chez l’enfant en croissance, le besoin quantitatif en protéines est faible (viande ou poisson ou œuf). Ainsi, la consomma- tion quotidienne d'une part adaptée à son âge est largement suffisante. Le médecin de l'enfant ainsi que divers docu- ments disponibles sur les sites référencés (tels que l'Inpes par exemple) permettent de guider les parents.
A l'heure actuelle, adulte comme enfant consomment trop de protéines animales sous différentes formes. Il est important d'être sensibilisé en tant que consomma- teur au choix des produits sur le plan qualitatif.
Le message essentiel que nous souhaitons faire passer en tant que professionnel de l'enfance repose sur la consommation d'une viande de bonne qualité en quan- tité adaptée et en fréquence adaptée (soit une fois par jour pour les enfants). En d'autres termes, privilégier une viande de qualité plutôt que des produits transformés par exemple.

- Quelles peuvent être les conséquences d'une carence?

Aujourd'hui aucune étude ne tranche sur un risque de carence élevé chez l'adulte, par surconsommation probable dans notre société. Peu de données permettent cependant d'évaluer l'aspect qualitatif de l'apport, qui pourtant reste le point clef.
En revanche, chez l'enfant, en pleine croissance par définition, une carence peut avoir des conséquences défavorables sur son développement. Par exemple, une carence en vitamine B12 peut avoir des conséquences sur le développement neurologique de ce dernier. Ceci est par- ticulièrement vrai lorsque la carence est exacerbée en contexte de maladie, où l'enfant s'alimente moins, et où les consé- quences de la carence protidique peuvent être une moindre tolérance aux effets secondaires des médicaments, une sensi- bilité accrue aux infections et un arrêt transitoire de la croissance.

Gérard Baud (cuisinier et chroniqueur gastronomique sur TF1)

Le concours de Baraqueville est une initiative intelligente car elle s'inscrit dans la rura- lité et elle permet de com- prendre la réalité de la filière viande bovine. Chacun a le droit de manger ou de ne pas manger de la viande, mais il est établi que l'on a besoin de protéines animales dans notre alimentation. Pour cela, on peut faire confiance aux éleveurs tels que ceux qui viennent à Baraqueville et qui ont conscience qu'ils élèvent des animaux pour leur viande. C'est chaque fois un crève- cœur pour eux de les conduire à l'abattoir. Mais en exerçant leur métier tel qu'ils le conçoi- vent, ils ont l'assurance que leurs animaux ne meurent pas plusieurs fois, parce qu'ils sont bien élevés, bien tués et bien cuisinés.

Jean-Yves Chevalier (responsable achats SVA, la centrale d'achat Intermarché)

Cela fait très longtemps que nous travaillons avec le négo- ciant Gérard Sudriès, qui achète pour nous plusieurs dizaines de bêtes au concours de Baraqueville. C'est l'un des plus beaux concours de France où sont présentes les meilleures races à viande: Aubrac, Limousine, Charolaise... Il n'y a là que le meilleur. De plus, Baraqueville nous permet de rencontrer les éleveurs et les fournisseurs avec lesquels nous travaillons toute l'année.

Alain Comès (directeur de Carrefour Market Baraqueville)

année au concours de Baraqueville, à la fois comme sponsor et comme acheteur, parce que nous privilégions dans notre magasin les viandes locales: Aubrac, veau d'Aveyron et du Ségala, agneau du Ségala. Nous sommes sûrs de la qualité et du soin que l'éleveur apporte à la préparation de ses bêtes et nous en faisons profiter nos clients. Nous travaillons à contre-courant de l'idée reçue qui voudrait que les supermar- chés vendent des viandes de qualité médiocre. Nous, nous choisissons le meilleur.

Christian Cabiron (propriétaire du Leclerc Millau)

Baraqueville, c'est d'abord un rendez-vous de passionnés. J'y vais tous les ans pour rencon- trer et échanger avec ces éle- veurs passionnés, qui exercent leur métier avec l'obsession de la qualité. Et c'est là l'autre intérêt du concours de Baraqueville: il n'y a que le meilleur, dont nous faisons profiter nos clients. Nos bou- chers aussi y trouvent une grande satisfaction, quand un client vient témoigner du plai- sir qu'il a eu et du souvenir qu'il garde après avoir mangé une telle viande.

L'Agence
La Rédaction n'a pas participé à la création de ce contenu
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?