Le collège Denayrouze à Espalion à la pointe de l'innovation

Après avoir conçu une main bionique et un fauteuil roulant connecté qui a obtenu l'an dernier le prix du public lors de la Journée de l'innovation à Paris, les élèves de 3^e du collège Denayrouze à Espalion présenteront ce mercredi, toujours pour le même événement national, un exosquelette élaboré pour répondre au handicap de leur camarade Cassandra.

Sous la houlette de Renaud Duarte, leur professeur de technologie, en collaboration avec Cartherine Dathuy, professeure d'anglais, et du corps professoral en Français, Mathématiques, Sciences et vie de la Terre, les élèves ont mis au point cet exosquelette uniquement avec du matériel de récupération comme des essuie-glaces de camion faisant office de moteurs (!) faisant appel à de multiples connaissances et à l'humain aussi en développant l'empathie. Programmation, application, exosquelette et béquilles connectées, réalisation d'une bande dessinée, traduction en Anglais, tutoriel pour en donner les clefs, etc.  sont autant de créations alliant manuel et intellectuel qui ouvrent le champ des possibles au coeur de leur réalité demain.

Cette innovation qui a pour but de développer la mobilité de Cassandra et donc lui faciliter la vie, figure parmi les trente projets nationaux retenus pour la présentation finale ce mercredi sur plus de 380 projets au départ. Autant dire que le collège public d'Espalion joue le rôle de trublion. Il est encore possible de voter pour l'innovation des jeunes Espalionnais en se connectant sur le site internet du collège ou directement à l'adresse suivante :https://www.reseau-canope.fr/enquetes/index.php/677613

Cette participation à Paris s'avère déjà une victoire pour l'établissement Aveyronnais qui se retrouve de fait retenu pour deux autres concours le 17 avril, à Toulouse cette fois, pour la "Faites de la science" et celui de la fondation CGenial qui a pour objectif de promouvoir l'enseignement des sciences et des techniques dans les collèges et lycées en présence du Rectorat. On croise les doigts !