Laguiole. À la découverte du Bœuf fermier Aubrac

  • De gauche à droite : Jean, Nicole Soulenq, Michel Bras, Lucien Conquet, Didier Dijols et Patrick Mouliade.
    De gauche à droite : Jean, Nicole Soulenq, Michel Bras, Lucien Conquet, Didier Dijols et Patrick Mouliade.
  • André Valadier et le public
    André Valadier et le public
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CORRESPONDANT

Dans le cadre du 20e festival des bœufs gras, l’association Bœuf fermier Aubrac, qui a obtenu la dénomination Label Rouge, il y a 20 ans, proposait une table ronde "santé, saveur, sens", en présence de Nicole Soulenq, nutritionniste, Michel Bras, cuisinier et Lucien Conquet Boucher, vendredi 29 mars, à la salle des fêtes.

Le président Patrick Mouliade, présente la filière : "Pour marquer cet anniversaire, plusieurs animations sont prévues, le point fort sera la transhumance les 26 et 27 mai, qui réunira éleveurs, bouchers et abatteurs, le BFA, correspond plus que jamais à la demande du consommateur, elle répond à une attente sociétale de plus en plus exigeante en terme d’authenticité".

Pour les éleveurs BFA (Bœuf fermier Aubrac), les animaux sont nourris à 70 % d’herbe fraîche et de foin, ce qui leur donne entre autres une qualité gustative.

En 2000 il y avait 56 exploitants, aujourd’hui seulement 535. En 2018, 2 400 animaux ont été commercialisés.

Lucien Conquet rappelle : " Suite à une réflexion avec les éleveurs nous souhaitions une appellation pure race, et aidé par André Valadier, nous avons établi le cahier des charges que nous avons présenté à la chambre d’agriculture. Il y a eu des années difficiles mais l’union entre tous nous a été la plus forte. Derrière chaque morceau, il y a une histoire : conseiller la clientèle afin qu’elle retrouve toute la saveur de la viande ".

Michel Bras, souligne : " Les éleveurs ont joué le jeu, la viande est noble il faut la cuire et la déguster selon les morceaux, je préfère une cocotte qui chante plutôt que celle qui siffle " avant de préciser : " On peut manger de tout, l’équilibre alimentaire passe par les protéines, donc manger de la viande de qualité, un steak de soja n’est pas l’équivalent d’un steak de bœuf, il faut se faire plaisir et le goût avant tout, en moyenne 140 grammes par jour pour une femme et 180 grammes pour un homme ". Une portion type de viande cuite, correspond à la taille de la paume de la main et de l’épaisseur du petit doigt.

Cette réunion animée par Jean s’est terminée par le verre de l’amitié autour d’un buffet bien rempli de bœuf fermier Aubrac Label rouge. Le public et donc consommateur s’est dit rassuré.

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