Decazeville : la troisième tranche de travaux du mausolée Cabrol envisagée

  • Le mausolée comprend une crypte où repose la famille Cabrol surmontée d’une chapelle.
    Le mausolée comprend une crypte où repose la famille Cabrol surmontée d’une chapelle. DR
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Centre Presse Aveyron

Les travaux effectués ont permis la mise hors d’eau et la restauration de la chapelle, accessoirement la remise en l’état de la porte de la crypte où reposent les membres de la famille Cabrol.

Lors de l’assemblée générale de l’ASPIBD, le premier adjoint Alain Alonso est revenu sur les travaux concernant le mausolée Cabrol qui est, avec l’église et la mairie, l’un des éléments architecturaux les plus remarquables de Decazeville. Il symbolise presque à lui tout seul les débuts de la localité, les usines et les mines, tout comme la puissance des grands industriels du XIXe siècle. Précisons encore que la concession sur laquelle se dresse ce mausolée exceptionnel est l’une des plus grandes de France : 1 064 m2 (38 m sur 28 m).

Depuis 2012, l’idée d’une restauration de l’édifice a été engagée (Pierre Delagnes avait effectué un gros travail de recherche et obtenu la donation des héritiers). L’équipe municipale installée en 2014 a souhaité prolonger cette réflexion et a réalisé, à la date d’aujourd’hui, les deux premières tranches de travaux (plus de 170 000 €, subventionnés à hauteur de 35 % environ) prévues sur les quatre du projet initial. Une cinquième est à l’étude afin de retrouver les orientations paysagères contenues dans les plans de 1846, conservés par ailleurs dans les archives de la mairie. Les travaux effectués ont permis la mise hors d’eau et la restauration de la chapelle, accessoirement la remise en l’état de la porte de la crypte où reposent les membres de la famille Cabrol.

François Cabrol, directeur des mines et usines, avait acquis auprès de Balthazar de Lassalle une parcelle de terrain, en prolongement de l’actuel cimetière n. 1 de Miramont. Il y repose avec son épouse et ses deux fils, décédés sans postérité.

La municipalité travaille depuis plusieurs mois à la reconnaissance et la protection de ce patrimoine auprès du ministère de la Culture, au titre des Monuments historiques. Si les démarches entreprises aboutissaient, elles permettraient en particulier d’ouvrir certaines sources de financement pour la restauration du mausolée, qui aujourd’hui font défaut.

La troisième tranche de travaux (de l’ordre de 90 000 €) serait dans ces conditions rapidement lancée.

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