Espalion : où sont passés les subsides promis à l'ADA ?
L’assemblée générale ordinaire annuelle de l’association de défense des animaux (Ada), s’est tenue récemment au centre Francis-Poulenc.
Devant une assistance de sympathisants et de bénévoles, et en présence de Jean-Claude Anglars, vice-président du conseil départemental et maire de Sébrazac, le président l’Association de défense des animaux, Jean-Pierre Bégnatborde, dans son rapport moral a stigmatisé l’attitude de certains élus "qui, faisant fi de leurs engagements, de leur signature et plus simplement du respect de la loi, mettent l’association en déficit de plusieurs milliers d’euros". En outre, de cinq contrats aidés, l’Ada a dû passer à deux, mais en contrepartie, elle a créé deux CDI à temps partiel, totalement à sa charge. Il ne reste plus qu’un "petit détail" à régler : comment financer ces deux emplois ? C’est la question qui est posée en filigrane aux élus "qui auraient la possibilité de participer, comme cela avait été envisagé d’ailleurs… mais avant les élections !"
Bilan d’activités
En 2018, quatre chiens ont été abandonnés directement au refuge par leur propriétaire ; vingt-neuf chiens sont entrés en fourrière ; treize ont été restitués à leurs maîtres, les seize autres ont été ou sont proposés à l’adoption. Seize chats ont été abandonnés, douze ont été adoptés. Cent quatre chiens appartenant pour la quasi-totalité à des personnes adhérentes à l’ADA ont pu trouver une solution à leurs problèmes de gardiennage en étant confiés au chenil, la plupart du temps pendant les vacances de leurs maîtres, parfois le temps d’une hospitalisation.
Finances
Denise Romieu, trésorière, a donné lecture du rapport financier 2018 et a proposé le budget prévisionnel pour l’année 2019. Recettes : 73 366 €, dépenses : 97 494 €. Le bilan de l’activité est donc de moins 24 127 €.
Après les remerciements d’usage, les votes des membres présents donnent quitus à l’unanimité aux administrateurs de l’Ada.
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