Rodez. La petite reine est la muse de l'Aveyronnais Yves Blanc !
Rédacteur en chef du "Cycle" depuis novembre 1997, fidèle journaliste au magazine n°1 des pratiquants de vélo depuis un quart de siècle, ce Millavois de naissance, qui a construit une maison à Saint-Laurent-du-Lévezou, toute proche de celle de ses parents, est un fou de cyclisme. Une discipline qu’il a pratiquée plus jeune, à deux doigts de signer pro, et qu’il continue de servir avec une passion identique.
L’élection du vélo route de l’année, les bienfaits de l’aspiration à l’entraînement, un coup de projecteur sur un col dur, en l’occurrence le Mont Errozate, baptisé "L’Enfer du Pays basque", un dossier sur "Comment améliorer son vélo" au niveau du confort, de la fiabilité et de la performance, un éclairage sur le Bikingman Oman, le nouvel événement du vélo extrême… Voilà les grandes lignes du prochain numéro du magazine Le Cycle, le n°1 des pratiquants de vélo. Daté de mai 2019, il paraîtra vendredi 19 avril. En France, mais aussi à l’international (Belgique, Luxembourg, Suisse, Québec…). à la tête de ce mensuel très prisé (40 000 exemplaires), Yves Blanc.
Le rédacteur en chef de la Bible des cyclistes amateurs français est né à Millau, le 28 mars 1961, d’un père originaire de Salsac, commune de Saint-Beauzély, et d’une mère native de Castelnau-Pégayrols. "Je suis un pur produit aveyronnais", s’amuse le journaliste. Et, s’il a beaucoup voyagé au gré des mutations professionnelles d’un père postier (Vitry-sur-Seine, Rulhe-d’Auzits…), il a toujours gardé un port d’attache : la vallée de la Muse. "Elle porte bien son nom. Elle m’a inspiré, lâche-t-il presque ému. Elle a dessiné le parcours de ma vie. Ce cours d’eau m’a bercé aussi. Je dormais la fenêtre ouverte pour l’entendre". Intarissable sur le sujet, il en devient poète : "Mes racines plongent dans l’eau de la Muse pour puiser leurs forces. Je n’ai pas coupé le cordon. J’y retourne d’ailleurs régulièrement, le plus souvent possible. L’environnement est sain".
Yves Blanc, l’enfant sauvage de la Muse ! Un bon titre pour le prochain numéro du Cycle. Le Sud-Aveyronnais a appris à faire du vélo à Rulhe-d’Auzits. Il n’a pas oublié et son coude droit non plus. En effectuant le tour d’une mare, il est passé trop près d’un barbelé. Une cicatrice est là pour le lui rappeler. Marqué dans sa chair, il l’a été également dans son cœur par son passage dans le Bassin. "J’ai appris l’entraide", poursuit-il. S’il a joué au football, attaquant chez les jeunes à Millau, puis milieu de terrain en seniors à Saint-Beauzély, il a pédalé fort. Tour à tour au Cycle millavois, à l’ASPTT Montpellier, à l’ASPTT Paris et au Guidon decazevillois. Très longtemps en 1re catégorie, il s’est frotté à Richard Virenque ou encore à Thierry Bourguignon, tout en faisant partie, à la capitale, de la meilleure équipe amateur de France, surnommée "La garde jaune".
Sans réussir à passer pro. "Il a manqué les watts, souligne l’intéressé. Le moteur n’était pas assez gros. Au vélo, tu ne rêves pas longtemps !". En couple avec Yvana, père de deux filles – Juliette, 27 ans, infirmière à Montpellier (il va être papy avant fin avril), et Audrey, 7 ans le 27 avril –, Yves Blanc a aussi roulé sa bosse à vélo tout terrain, en tant que coureur (2e du Dakar en individuel et vainqueur par équipes, lauréat du rallye du Kenya à trois reprises, membre de la première équipe de France de VTT…), en tant qu’organisateur également. Avec, comme point d’orgue, les huit éditions de la Piste aveyronnaise. La première avait été organisée entre Flagnac et Salles-Curan, en passant par La Goudalie. Suffisamment de souvenirs pour noircir les pages de plusieurs livres…
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