Villefranche-de-Panat. Le centre de soins s’agrandit
Pour avoir envie de se soigner, car la santé c’est aussi une volonté et une envie, il faut souvent se sentir attendu, reçu, écouté. L’approche de la santé est parfois complexe. La forme est une question de fond. Le centre de soins prend en compte cette dimension humaine et souhaite même renforcer son lien avec le patient. Pour mieux y parvenir, il vient de doubler sa surface, sans la moindre subvention, en s’autofinançant. Le 1er mai, il investit ses nouveaux locaux. Le centre de soins de Villefranche-de-Panat intervient aussi sur les communes d’Alrance, Lestrade, Broquiès, le Truel, Ayssènes. Il n’assure pas les urgences médicales mais est ouvert 365 jours sur 365, 24 heures sur 24. Il y a toujours un infirmier de garde. L’équipe comprend dix infirmières, quatre aides soignants (certains spécialisés Alzheimer), trois secrétaires, deux agents de service. Et elle va s’enrichir d’une orthophoniste, d’une psychothérapeute. D’autres soignants sont aussi attendus, espérés. Et c’est pour cela qu’il a donc fallu énergiquement pousser les murs. Car, qui n’avance pas… C’est bien connu.
Une association gère le centre
L’association de Service de santé Raspes et Lévezou (ASSRL) veille à la bonne marche de l’établissement. Son objectif est de permettre à la population de vivre le plus longtemps et dans les meilleures conditions possible chez elle. Elle développe aussi l’aide aux aidants. Son président, Didier Benedet, simple conseiller municipal, il aime à le préciser, bénévole, technico-commercial agricole, est secondé par un conseil d’administration composé de 11 personnes. Le personnel soignant, c’est la règle, n’y siège pas. En contractant des prêts, le centre de soins est une entreprise, l’association a acheté les locaux à la collectivité. Et elle est désormais chez elle afin que les patients se sentent chez eux. L’extension apporte un réel confort dans le fonctionnement du centre en le dotant d’une salle de réunion, avec un coin restauration, d’un bureau pour l’infirmière responsable, d’un autre pour la coordinatrice du service des soins à domicile. "Il y a une bonne ambiance entre nous, c’est certain, reconnaît l’infirmière responsable qui refuse le vocable de chef, nos comptes sont équilibrés. Il faut être prudent. On a vite fait de se retrouver avec plus rien. Alors, on gère minutieusement. Pas le choix."
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?