Sébazac-Concourès. Alzheimer Aveyron présente le bilan

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  • Le comité d’administration présentait actions et bilans de l’année écoulée
    Le comité d’administration présentait actions et bilans de l’année écoulée
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CORRESPONDANT

C’était à la salle des fêtes de Concourès que se réunissaient les membres de l’association France Alzheimer Aveyron ce samedi 6 avril.

Michèle Ginisty, du comité d’administration, ouvrait l’assemblée en évoquant les actions menées et en présentant les bilans.

Elle rappelait les valeurs que soutient l’association, à savoir : accompagnement, soutien et orientation, pour les familles faisant face à la maladie.

Isabelle, psychologue et Christiane, art thérapeute, qui interviennent bénévolement apportaient leurs témoignages. Des malades prenaient la parole pour faire part de leur ressenti lors de ces séances. " Le dessin efface la maladie, et si un malade, me dit qu’il a, pendant le temps de la séance, oublié la maladie, alors j’ai un peu gagné la partie", déclarait l’art thérapeute. Quant à la psychologue, elle se penche sur le questionnement des malades, les aide à comprendre et à gérer la maladie lorsque le diagnostic est posé.

C’est Georges Lambert, médecin, qui a créé la première association tournée vers les malades et leurs familles voilà 32 ans. France Alzheimer Aveyron continue le combat. Seize millions d’euros, de financement sont nécessaires pour plus de 400 projets de recherche. Les dons sont une source importante de financement. Les besoins pour la seule structure de France Alzheimer Aveyron, s’élèvent á 53 000 €.

Suite à la présentation des bilans, les adhérents présents dans la salle, étaient invités á voter, pour l’élection du bureau. Ce dernier se réunira ultérieurement, pour élire son président, Martine Bras, présidente, étant démissionnaire.

Le combat de l’association est de faire reconnaître la maladie. Depuis récemment les médicaments pour soigner la maladie d’Alzheimer sont déremboursés, prétextant leur inefficacité. Le désarroi des malades et de leur famille est immense. Nombre d’entre eux n’ont pas les moyens de les acheter.

La santé serait-elle pour nos dirigeants un souci mineur ? Pas pour ceux souffrent tous les jours de leur vie !

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