Decazeville. "Surface" d’Olivier Norek : remous sanglants dans le Bassin

  • Olivier Norek.
    Olivier Norek. Photo Bruno Chabert
Publié le
SAINT-PAUL Bernard-Hugues

L’auteur et ancien policier Olivier Norek séjourne en Aveyron cette semaine pour présenter son nouveau roman : "Surface", dont l’intrigue se déroule dans le bassin decazevillois.

L’histoire d’amour entre Olivier Norek et l’Aveyron grandit toujours plus.

Enfant du pays par ses grands-parents aubinois et ses parents retraités dans la maison familiale, Olivier Norek aime à se retrouver dans le Bassin, notamment au fort d’Aubin où il trouve souvent son inspiration.

C’est ici que le lieutenant de police devenu auteur a imaginé, et en partie écrit, son tout premier roman "Code 93", paru il y a six ans. Déjà, ses personnages portaient des noms familiers, en guise de clins d’œil : Costes, Aubin, Malbert…

Olivier Norek aime surprendre dans une subtile alchimie où l’intrigue policière s’invite, se superpose à des réalités glauques et terrifiantes, quasi sociologiques, inspirées de ses années d’expérience de flic de terrain.

"Code 93", "Territoires" et "Surtensions" (la trilogie des aventures du capitaine Victor Costes), jettent la lumière sur les dérives criminelles dans les cités du 93, les renoncements et compromissions politiciennes…

Puis, tel un nouveau croc-en-jambe au politiquement correct, le magistral "Entre deux mondes" dont l’intrigue se situe dans la jungle de Calais a frappé les esprits, "cueillant" les lecteurs et la critique.

En seulement quatre romans (vendus au total à près de 500 000 exemplaires), son talent a été récompensé par plusieurs prix (grand prix du polar européen du "Point" ; prix des lectrices de "Elle" ; prix étoile du "Parisien"). Des adaptations sur petit et grand écrans sont en cours et ses œuvres sont déjà traduites en plus de dix langues. Olivier Norek s’est forgé un nom et une réputation qui l’ont propulsé dans le cercle des grands écrivains.

Les secrets d’Avalone

"Norek" garde toutefois la tête froide et les pieds sur terre. Il n’oublie pas le Bassin qu’il chérit dans son cœur. C’est ici qu’il a voulu situer l’intrigue de son nouveau roman "Surface".

Cette fois, le personnage principal est un officier de police, la capitaine Noémie Chastain.

Victime d’un coup de feu en pleine tête lors d’une opération de police, elle est défigurée. La reconstruction physique et psychologique est difficile, d’autant plus douloureuse que son petit ami la quitte. Elle s’accroche et veut reprendre le travail mais sa hiérarchie préfère l’écarter, son visage symbolisant trop la dangerosité du travail de policier. Elle est envoyée en mission au commissariat de Decazeville, officiellement pour évaluer l’opportunité de sa fermeture.

D’ordinaire très calme, le bassin decazevillois s’agite bientôt avec la remontée à la surface du lac d’Avalone d’un fût contenant le cadavre d’un enfant disparu 25 ans plus tôt. Noémie Chastin se jette alors à corps perdu dans cette enquête dont personne ne veut, un cold case qui révélera bien des secrets immergés.

Dans "Surface", Olivier Norek s’appuie sur le Bassin mais situe les crimes dans la commune imaginaire d’Avalone. "‘‘Surface’’ n’est pas un polar mais un roman avec une intrigue policière", souligne l’auteur.

Un roman haletant, profond, dans lequel Norek montre l’étendue de son talent avec le tour de force d’écrire en se mettant dans la peau d’une femme. Sans oublier les clins d’œil (Presse Bulle, "La Dépêche"…). Une écriture enlevée, toujours tellement cinématrographique qu’elle fait de la lecture de "Surface" la projection d’un excellent film !

"Surface", publié chez Michel Lafon, 426 pages, 19,95 €.
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